Meurtre de Lola : ce qui a fait basculer Dahbia B.

Dahbia B., la principale accusée du meurtre de Lola, collégienne de 12 ans trouvée morte dans la cour de l'immeuble de son domicile familial à Paris, a fini par passer aux aveux. Après avoir toujours soutenu qu'elle ne connaissait pas la victime, la ressortissante algérienne a reconnu les faits retenus contre elle.

Le crime a été commis le 14 octobre dernier. Arrêté le lendemain, Dahbia B. a été placée en détention provisoire depuis le 18 du même mois. Lors des précédents interrogatoires qu'elle a subis, elle a toujours nié sa connaissance de Lola. Elle a cependant lâché du lest. Elle aurait ainsi affirmé aux enquêteurs, selon des propos rapportés dimanche 6 novembre, par la presse française citant le journal le Monde, qu'elle avait effectivement commis l'acte fatale.

« J'ai été voir la mère de la fille pour avoir un passe, mais elle m'a refermé la porte au visage », aurait déclaré la mise en cause qui était hébergée  par sa sœur qui habitait dans le même immeuble que la famille de la victime et dont la mère était la concierge.

"J'ai fait ce que j'avais à faire"

« À partir de ce moment-là, poursuit Dahbia B,  j'ai eu la haine, je n'étais pas bien (…) Donc ce qui se passe, après je vois une fille qui arrive avec un passe et je lui demande de me le prêter. Elle a refusé en disant que ses parents ne voulaient pas qu'elle prête ses clés. J'avais mes valises à descendre. Cette fille m'a déverrouillé la porte pour que je puisse monter dans l'ascenseur. Je l'ai forcée à monter avec moi dans l'ascenseur et tout ce qui s'est passé, ça s'est produit dans l'appartement (…) En ressortant avec la mallette, il y avait la victime dedans ».

Et de préciser : « Je ne l'ai pas forcée, elle est montée volontairement, elle avait peur en haut et je l'ai forcée à rentrer chez moi (…) Je l'ai un peu tapée, je n'étais pas bien en fait j'ai fait ce que j'avais à faire (…) J'ai abusé un peu, histoire d'avoir mon plaisir et point barre», aurait soutenu la mise en cause de ce crime qui a bouleversé la population parisienne et dont l'onde de choc s'est fait ressentir à travers toute la France.

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