Titre de séjour en France : La galère d'une auto-entrepreneuse algérienne

Une auto-entrepreneuse algérienne établie en France peine à trouver un moyen d’obtenir un titre de séjour. Elle est arrivée à l’hexagone en 2019, avec un visa C. La femme âgée de 40 ans crée sa propre micro-entreprise en 2020, paie ses imports en France, mais n’arrive pas à régulariser sa situation.

De nombreux Algériens entrent en France avec un visa C (court séjour), ils décident de rester et parviennent à régulariser leur situation. Ce n’est malheureusement pas le cas de cette Algérienne âgée de 40 ans, qui après près de 5 ans de présence en France, n’arrive pas à décrocher un titre de séjour.

Depuis son arrivée en France en 2019 et après plusieurs tentatives pour trouver un emploi déclaré, en vain, elle décide, en septembre 2020, de créer sa propre micro-entreprise. Au bout d'un temps, elle parvient à générer des revenus confortables et à payer ses cotisations sociales. Mais elle ne bénéficie d’aucun droit.

Auto-entrepreneuse en France, elle n'a « aucun droit »

« Je n’ai aucun droit : ni allocations de la Caisse d'Allocations familiales (CAF), ni carte vitale, je suis actuellement sans couverture sociale, je n’ai plus d’assurance maladie », déplore-t-elle dans une publication sur un forum spécialisé dans l’immigration. La quarantenaire algérienne révèle que malgré ses revenus, elle n’arrive pas à louer un « appartement digne, ni à poursuivre ses études en Droit à l’université, ni même faire une formation ».

L’auto-entrepreneuse algérienne activant dans les services à la personne déplore le fait qu’elle contribue à l’économie française, mais qu’elle n’a aucun droit. Elle assure par ailleurs qu’elle « ne peut pas retourner en Algérie, ni se marier, ni avoir de fiches de paie ». Ce qui complique encore la tâche pour elle.

Il est important de noter que les ressortissants algériens, les ressortissants de l’Union européenne ou de l’Espace économique européen peuvent exercer librement une activité en tant qu’auto-entrepreneur. Les démarches à faire sont identiques à celles des citoyens français.

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