Nouveaux avions : Air Algérie au cœur d'un énorme scandale

Le fils d'un politicien algérien et ancien haut cadre de l'Etat est gravement accusé dans une affaire en lien avec l'acquisition de 15 nouveaux avions de la compagnie aérienne nationale, Air Algérie. Poursuivi pour atteinte à la sécurité de l'Etat, le mis en cause est actuellement en prison en compagnie de ses présumés complices. 

Air Algérie a annoncé l'été dernier son projet d'acquérir 15 nouveaux avion pour le besoin de renforcer sa flotte. L'opération suit toujours son cours et a atteint les dernières étapes. En coulisses, l'opération qui semblait être, et devait l'être d'ailleurs, une simple transaction commerciale, a pris une toute autre allure.

Des personnes malintentionnées ont voulu y investir pour conclure leurs propres affaires. En effet, des responsables et hauts placés ont manœuvré dans ce sens, mais c'était sans compter sur la vigilance des dirigeants de l'entreprise mais aussi des services de sécurité qui ont veillé au grain et qui ont fait échoué le projet criminel.

Les faits

Une tentative de fuiter le cahier des charges de cette opération a été enregistrée. L'affaire implique en somme trois personnes. Il s'agit, selon le journal arabophone, Echourouk, qui a rapporté l'information dimanche 12 mars, d'un sous-directeur au sein d'Air Algérie, d'une hôtesse de l'air exerçant au sein de la même compagnie et le fils d'un politicien algérien connu.

Dans les fait, l'hôtesse de l'air, indique la même source, a intervenu auprès de ce sous-directeur lui demandant le cahier des charges qui n'a pas été alors publié. Cette hôtesse agissait sur la recommandation du troisième mis en cause, à savoir le fils de l'homme politique.

Trois mis en cause en prison

Qu'est ce qu'ils auront donc à tirer de cette manœuvre ? Seule l'enquête  pourra déterminer les motivations de ce trio. On sait cependant, selon toujours Echourouk, que l'hôtesse de l'air voulait régulariser sa situation au Canada.

Chose qui lui aurait promis le descendant du politicien en contrepartie de ce cahier des charges. Les trois mis en cause sont actuellement en prison en attendant leur procès.

Retour en haut