Air Algérie, à l'instar des différentes compagnies aériennes ont repris le service en 2022, après près de deux ans d'inertie à cause de la crise sanitaire liée au coronavirus. Le pavillon algérien n'a cependant pas encore atteint son rythme d'avant l'épisode du covid et continue du fait à compter ses pertes sur le plan financier. C'est ce qu'a révélé en effet le dernier rapport, de l’Association internationale du transport aérien (IATA).
Le trafic aérien a été le secteur le plus impacté par la crise sanitaire. L'apparition du coronavirus en début 2020 a obligé les gouvernements à fermer les frontières de leurs pays et à suspendre toutes les liaisons aériennes. Les compagnies ont vu ainsi leurs avions cloués au sol durant une longue période. Leurs trésoreries ont été durement impactées.
Les compagnies n'ont repris leurs activités que vers la fin de 2021. Durant l'année 2022, les transporteurs aériens ont été autorisées à renforcer graduellement leurs programmes de vols. C'est le cas de la compagnie aérienne algérienne, Air Algérie qui s'est considérablement redéployée en renouant avec une grande partie de ses routes habituelles.
Les prévissions de l'IATA pour 2023
Le pavillon algérien n'est pas sorti de l'auberge pour autant. A l'instar des compagnies africaines, fait remarquer l'IATA dans son dernier rapport, elle continue à essuyer des pertes sèches. Selon ce document, les compagnies aériennes africaines pourront enregistrer en effet, des pertes cumulées de 638 millions de dollars en 2022. Même en 2023, les transporteurs aériens africains seront déficitaires, prévoit l'IATA. Les pertes seront cependant réduites à 213 millions de dollars.
« L'Afrique est particulièrement exposée aux vents contraires macroéconomiques qui ont accru la vulnérabilité de plusieurs économies et rendu la connectivité plus complexe », a écrit l'association dans son rapport. Selon la même source ce n'est qu'en 2024 que les compagnies africaines, dont Air Algérie, pourront voir le bout du tunnel en matière de rentabilité.
Notons qu'à l'échelle mondiale, l'IATA s'attend à un petit rebond du chiffre d'affaire des compagnies aériennes avec un profit net de 4,7 milliards de dollars.
