Mohammed VI filmé ivre à Paris ? La polémique enfle sur la toile

La vidéo montrant le roi du Maroc, Mohamed VI, complètement ivre à Paris suscite toujours la polémique sur les réseaux sociaux. Alors que les autorités du royaume n'ont pas jugé utile de s'exprimer sur le sujet, les commentaires vont bon train sur le net. 

Le roi du Maroc a été filmé déambulant dans un quartier de la capitale française complètement ivre. La vidéo, qui a été partagée mercredi dernier sur les réseaux sociaux, montre en effet le souverain marocain qui trouvait toutes les peines du monde à se tenir debout.

La séquence de quatre petites secondes a valu un véritable lynchage au roi, qui a été descendu en effet en flamme et traité de tous les noms d'oiseaux. « Le commandeur des croyants ivre à Paris », « Comportement indigne d’un roi », « Le roi du Maroc se donne en spectacle », tels sont entre autres les commentaires ayant suivi la vidéo. Certains internautes affirment même que Mohamed VI se rend à Paris pour se « saouler ».

Il est vrai que le roi du Maroc est connu pour ses virées parisiennes. Ses voyages dans la capitale française sont fréquents et les autorités de son pays communiquent rarement sur ces visites.

Silence assourdissant des autorités marocaines

Cela dit, certains internautes affirment que la vidéo n'est pas authentique et la personne en question n'était pas Mohamed VI. « Elle lui ressemble », affirme-t-on. D'autres reconnaissent cependant qu'il s'agit bel et bien du souverain chérifien, mais soutiennent qu'il n'était pas en état d'ébriété comme cela est supposé : « Il est fatigué d'où sa démarche et ses mouvements ».

Au milieu de ce brouhaha, les autorités marocaines ne soufflent aucun mot sur le sujet. Elles se sont en effet murées dans un silence assourdissant. Aucune réaction ni communiqué émanant du gouvernement marocain n'est venue éclairer l'opinion publique sur cette affaire. Ce qui suppose que la scène est véridique, estime-t-on, car dans le cas contraire, les autorités auraient publié un démenti et auraient remis à leurs places « les mauvaises longues ».

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