Le témoignage émouvant d’une algérienne bloquée en France

Alors  que  l’Algérie a décidé  d’une réouverture  partielle de ses frontières depuis le 1er juin dernier, de nombreux expatriés algériens restent bloqués à l’étranger. C’est le cas de Hadjar Mallem, mère de famille algérienne âgée de 41 ans, établie en France depuis 2006.  Faute de place sur l’un des vols spéciaux  et en raison des conditions d’accès draconiennes, elle doit renoncer à ses vacances en Algérie.

Selon le quotidien Ouest France, la mère de famille algérienne se voit obligée pour la deuxième année consécutive, de renoncer à son voyage en Algérie.  Avant la crise sanitaire, chaque été, avec son mari et ses trois enfants, elle avait l’habitude de s’envoler au pays, pour retrouver sa famille.

Hadjar Mallem espérait tout simplement rejoindre ses proches résidant en Algérie. Mais les contraintes les obligent à changer ses plans.  La gorge serrée, elle explique, « habituellement nous partons entre trois et quatre semaines. L’Algérie impose une quarantaine (cinq jours) à nos frais. Les billets sont également très chers, car il y a peu de vols »​.

En raison des restrictions draconiennes, des procédures lentes et ambigües,  de manque des places sur les vols d’Air Algérie, les expatriés Algériens bloqués à l’étranger notamment en France désespèrent de revenir dans leur pays. Depuis le 6 avril, les binationaux ont également perdu la possibilité d’accompagner les dépouilles de leurs proches pour une inhumation sur leur terre natale.

Retour en haut