A quelques jours du ramadan, les clients d'Air Algérie crient leur colère

C'est la grogne chez les ressortissants algériens établis en France à quelques jours du début du mois de ramadan. Ne savant plus à quel saint se vouer pour se procurer un billet d'avion afin d'entrer au pays à l'occasion du mois sacré, certains émigrés n'hésitent pas en effet à crier leur colère.

Le calvaire des algériens se trouvant en France n'en finit toujours pas. Ils ont cru pourtant avoir touché le bout tunnel, en 2021 suite à la réouverture partielle des frontières intervenues le 1er juin dernier. Ils ont découvert à leur dépends que leur situation n'a fait que se compliquer.

Pour pouvoir rentrer en Algérie, certains émigrés sont appelés en effet à faire des pieds et des mains et ce afin de se procurer un billet d'avion. A cause du nombre réduit des vols autorisés au départ des aéroports de Paris, les places deviennent rares. Lorsqu'une place est disponible, elle revient excessivement chère à cause de la hausse vertigineuse du prix des vols sur cette route, fortement demandée.

Les différentes liaisons au programme de la compagnies aérienne algérienne, Air Algérie affichent complet. Idem d'ailleurs pour les autres transporteurs assurant a ligne.

L'agence Opéra d'Air Algérie ne désemplit toujours pas

Pourtant des centaines d'algériens veulent entrer au pays pour revoir les leurs et passer quelques jours de vacance. La demande a explosé à la veille du mois de ramadan. Cela se voit par le nombre important des personnes qui prennent d'assaut l'agence Opéra de Paris, d'Air Algérie qui ne désemplit pas en effet à longueur de journée.

Selon le journal le Parisien qui s'est penché sur le sujet cette semaine, des foules compactes s'entassent devant l'entrée de cette agence dès les premières heures de la journée. Venus des différentes régions de France, ces ressortissants algériens s'adonnent à de longues et interminables file d'attente en quête d'une place avers l'Algérie.

Ces ressortissants n'hésitent pas à crier leurs colère sur place et réclamer une solution à leur calvaire. Une solution qui n'interviendra qu'avec l'augmentation du nombre de vols, comme ils l'espèrent vivement.

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