Délicate situation dans laquelle se sont retrouvés des étudiants étrangers dont des Algériens inscrits au niveau de l'université de Havre, en France. Ces derniers ne savent plus à quel saint se vouer après la hausse des frais de scolarité. Une nouvelle qui risque de remettre complètement en cause leurs études.
Yanis, fait partie de ces étudiants qui se retrouvent ainsi dans le désarroi le plus total. Celui-ci a affirmé au journal arabophone Ennahar qui a rapporté l'information lundi 19 décembre, qu'il a appris la nouvelle de la hausse de ces frais le mois de juillet dernier, soit deux mois après avoir eu la confirmation de son inscription.
Cet étudiant en master a indiqué qu'avec le peu d'argent qu'il lui reste, il lui sera impossible d'aller au bout et ne pourra pas verser ces frais. Le comble, indique-t-il, c'est qu'il ne peut même pas espérer travailler pour tenter de subvenir à ses besoins comme le font la plupart des étudiants étrangers en France. Yanis n'a pas eu encore son titre de séjour, a-t-il souligné.
Les explications du président de l'université
Cet étudiant n'est pas le seul à se retrouver dans cette situation. Ils sont en effet plus de 250 universitaires étrangers à vivre la peur au ventre face à un avenir incertain dans cette même université, indique la même source médiatique. Ces étudiants ont d'ailleurs saisi le premier responsable de l'université de Havre pour lui exposer leur cas et l'implorer à trouver une solution.
Dans sa réponse, Lages Dos Santos, le président de l’université, a expliqué que l'augmentation des frais d'inscription a été décidée suite à une note ministérielle qui touche l'ensemble des universités françaises.
Ladite note, a souligné ce dernier, précise que le nombre d'étudiants pouvant bénéficier de l'exonération partielle ne peut excéder 10 %. Les étudiants algériens sont appelés à prendre leur mal en patience en attendant une éventuelle solution à cet épineux problème.
Lire aussi - Visa France : le témoignage émouvant d’une étudiante algérienne
