La France ouvre encore ses portes pour les médecins étrangers dont les algériens pour faire face à la pénurie des bouses blanches dans le pays. Elle prévoit en effet le recrutement de pas moins de 1 688 praticiens diplômés hors Union européenne.
1 200 médecins algériens ont réussit épreuves de vérification des connaissances (EVC) en France en 2021. En d'autres termes, 1200 médecins algériens pourront rejoindre l'Hexagone pour être recruter les établissements de Santé dans ce pays.
La révélation faite en ce début de mois de février a suscité de vives réactions en Algérie. [the_ad id="7305"] Chiqués, des spécialistes mais aussi des anonymes n'ont pas hésité à monter au créneau pour dénoncer cet état de fait et appeler du coup les pouvoir publics à agir pour mettre fin à cette hémorragie.
S'exprimant sur le sujet, le ministre de la Santé a tenté de minimiser la portée cette exode en affirmant que ce phénomène n'est nullement propre à l'Algérie.
L'exode risque de s'inscrire dans le temps
Pour les médecins et leur représentants dont les syndicats, la fuite des blouses blanches vers l'étranger et plus particulièrement vers la France est la conséquence de la difficile situation socioprofessionnelle de cette catégorie dans leur pays.
Une situation dans laquelle s'investit d'ailleurs la France qui a toujours été malmenée par une crise aigue de médecins. Ce fléau relatif au départ massif des praticiens de la Santé algériens vers ce pays ne date d'ailleurs pas d'aujourd'hui. Cette exode a existé depuis les années 1980 et même avant.
Elle risque d'ailleurs de s'inscrire encore dans le temps et se prolonger pour quelques années encore. [the_ad id="7305"] En tous cas, en 2022, un nombre important de médecins algériens risquent de s'expatrier pour aller exercer leur noble métier en France qui compte recruter 1 688 praticiens diplômés hors Union européenne. C'est ce qu'a indiqué le journal le Jeune Indépendant qui a rapporté l'information samedi 12 février.
EVC, ce qu'il faut savoir
Il est à noter que les médecins étrangers dont donc les algériens qui arrivent en France dans le cadre de cet examen auront au début de l'exercice le statut de « praticiens associés », selon le même journal citant des textes officiels.
Ces praticiens « choisiront obligatoirement leur poste parmi les postes listés dans l’arrêté du 6 août 2021, dans leur spécialité, en fonction de leur rang de classement aux EVC.
[the_ad id="7305"] Ils devront y effectuer les fonctions supervisées pendant deux ans, avant de déposer auprès du CNG (centre national de gestion) une demande d’autorisation d’exercice définitive, obtenue après avis des commissions nationales d’autorisation d’exercice », rapporte la même source.
Ces textes, cité par la même source, indiquent ainsi que « les épreuves de vérification des connaissances (EVC) s’adressent aux praticiens des professions de médecin, chirurgien-dentiste, sage-femme et pharmacien titulaires d’un diplôme obtenu en dehors de l’Union européenne et permettant l’exercice de leur profession dans le pays d’obtention. Elles constituent la première étape de la procédure d’autorisation d’exercice (PAE) »,
