Retour à l'importation des véhicules : mauvaise nouvelle pour les Algériens

Le retour à l'importation des véhicules neufs et d'occasion ne s'annonce pas pour bientôt en Algérie. Les récentes déclarations du ministre de l'Industrie, Ahmed Zeghdar, laisse déjà prévoir une autre année blanche pour cette activité suspendue depuis 2017. 

Ce n'est décidément pas encore le bout du tunnel pour le dossier de l'importation des véhicules en Algérie. Annoncée à maintes fois comme étant imminente, la reprise de cette activité ne voit toujours pas le jour. Il semblerait que celle-ci est renvoyée aux calendes grecques.

Les dernières déclarations du ministre de l'Industries ne laissent pas prévoir l'arrivée des premiers véhicules importés pour bientôt en Algérie. Dans un entretien accordé au site La Patrie News, Ahmed Zeghdar a affirmé que le gouvernement ne fait plus de ce dossier une priorité et veut prendre son temps pour bien étudier ce fameux dossier et éviter les échecs du passé. « Nous ne nous inscrivons plus dans une démarche d’urgence. Nous prônons des solutions rationnelles et durables, pour ne plus commettre les mêmes erreurs », a-t-déclaré.

Donc, doit-on conclure que la reprise de l'importation des voitures n'est pas l'ordre du jour du gouvernement algérien. Un statut qui devrait profiter à certains concessionnaires étrangers qui inondent le marché algérien en voiture avec cependant des prix qui donnent des tournis.

Priorité à la reprise de la construction automobile

Le ministre de l'Industrie a affirmé que la priorité des autorités est de relancer la construction automobile en Algérie. Il a ainsi soutenu que l'Algérie a lancé les négociation pour les constructeurs internationaux en vue de relancer cette production suspendue, faut-il le rappeler, en 2019. « Quand nous parviendrons à des accords respectant ces conditions, nous autoriserons les constructeurs avec lesquels nous sommes en pourparlers à commercialiser leurs véhicules sur le marché national, qui est prometteur », a-t-il indiqué.

Selon Ahmed Zeghdar, le but recherché actuellement « est d’arrivé progressivement à un taux d’intégration de 30% au minimum dans la filière automobile ».

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