Prix des billets d'avion : l'IATA annonce une nouvelle hausse

L’association du transport aérien international (IATA) reste très préoccupée par l’évolution du Covid à travers la planète. Les temps restent compliqués pour les compagnies aériennes à travers le monde. La hausse des prix des billets d'avion est imminente. Elle se fera avant six mois selon Willie Walsh, patron de l’IATA !

Après les différentes vagues du Covid en Europe et aux États-Unis, c'est la recrudescence de la pandémie en Asie qui inquiète. Plusieurs importants aéroports asiatiques restent ainsi difficilement accessibles, voire inaccessibles au trafic international. D'autres facteurs liés à un ralentissement de l'économie mondiale ont cependant pu freiner le trafic dans les semaines suivantes.
Dans le passé, les prix du pétrole mettaient environ six mois à se répercuter sur les clients, mais maintenant cela pourrait se produire dans un délai plus court en raison de la volatilité du marché et de la baisse des niveaux de réservation suite à la pandémie.

Répercussion des prix du pétrole sur les passagers

Par ailleurs, le trafic aérien de passagers, en pleine reprise, n'a baissé que légèrement fin février avec les premiers jours de la guerre en Ukraine, a indiqué mercredi l'IATA, l'association du transport aérien international, dans un communiqué.
Cependant, «les compagnies aériennes ne sont pas en mesure d'absorber» les coûts du carburant qui explosent et vont bientôt augmenter le prix des billets, a souligné Willie Walsh, le patron de l'IATA. "Les compagnies aériennes devraient répercuter la hausse des prix du pétrole sur les passagers grâce à des tarifs plus élevés", a-t-il déclaré.
Selon lui, la flambée des coûts de l'énergie induite par la guerre a aggravé les perspectives globales de l'industrie pour 2022 pour inclure des pertes à l'échelle de l'industrie.

IATA : les billets porteurs de résilience

«Le trafic a fortement rebondi en février 2022 par rapport à janvier 2022, avec des conséquences du variant Omicron modérées en dehors de l'Asie», a constaté l'association. La guerre en Ukraine, qui a débuté le 24 février, «n'a pas eu d'effet majeur sur les niveaux de trafic».
La reprise du trafic aérien s'est poursuivie en février malgré le Covid et la guerre en Ukraine. «Les compagnies aériennes ne sont pas en mesure d'absorber» les coûts du carburant qui explosent et vont bientôt augmenter le prix des billets, a souligné le directeur général de l'IATA, Willie Walsh.
«Les billets vendus lors des dernières semaines sont porteurs de résilience. Les réservations internationales ont légèrement faibli au début du conflit, mais elles se sont reprises après quelques jours et continuent à croître depuis», selon l'IATA.

Une forte reprise du trafic international

Selon l'association du transport aérien international, le trafic a augmenté de 115,9% sur un an à travers le monde, mais reste inférieur de 45,5% aux chiffres de février 2019. Avec la levée de nombreuses restrictions liées à la pandémie de Covid-19, le trafic a augmenté de 115,9% sur un an à travers le monde, mais reste inférieur de 45,5% aux chiffres de février 2019. Le trafic domestique reste très diminué en Chine, notamment, mais il a globalement augmenté de 60,7% sur un an.
Le trafic international a connu une forte reprise (+256,8% sur un an), même s'il reste inférieur de près de 50% à février 2019. Seule la région Asie-Pacifique est bloquée à un niveau très bas. Les prochains mois semblent prometteurs, a souligné le directeur général de l'IATA, Willie Walsh, lors d'une conférence de presse.

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