Fin du transport des bagages vers l'Algérie : les explications d'un ex-député

L'ancien député de l'émigration, Samir Châabna s'est encore exprimé sur le dossier relatif à l'interdiction du transport de marchandises, sur les toits des véhicules, lors des traversées maritimes de et vers l'Algérie. L'ex parlementaire a pris la parole cette fois sur le plateau de la chaine Echourouk TV.

Samir Châabna a multiplié les publications, depuis quelques jours sur sa page Facebook, au sujet du transport de bagages de et vers l'Algérie. Il a été invité à s'exprimer sur la question, dimanche 26 février, sur le plateau de la chaîne Echourouk TV. Lors de son intervention l'ancien député, qui dit suivre le dossier de près, affirme que cette disposition prise par les pouvoirs publics s'imposait.

Il a ainsi expliqué que cette mesure ciblait les transporteurs de bagages « entre les deux rives ». Il a souligné qu'une activité clandestine a pris forme depuis quelques temps. Des personnes assuraient le service de livrer des colis, des cadeaux et autres marchandises moyennant des sommes d'argent de la France vers l'Algérie. (5 à 6 euros /le kilo), c'est le tarif que propose ces transporteurs, souligne l'intervenant.

"Les transporteurs de bagages sont devenus encombrants aux ports"

Samir Châabna a indiqué que des familles algériennes établies en France et dans les pays limitrophes trouvaient bien leur compte dans cette activité lucrative pour les opérateurs. Avec la crise économique qui secoue le vieux continent, explique-t-il, il y a des émigrés qui ne peuvent pas se permettre des voyages réguliers au pays. Cette pratique constitue pour eux une alternative pour envoyer certaines choses aux leurs au bled.

L'ancien député regrette cependant que l'activité ne soit réglementée. Il a ainsi affirmé que ces transporteurs dont le nombre ne cesse d'augmenter, sont devenus encombrants au niveau des ports algériens à l'embarquement et surtout au débarquement. Vérifier toute les marchandises qu'ils emportent n'est pas du tout chose aisée et dure plusieurs heures. Des familles se retrouvent ainsi dans l'obligation d'attendre une éternité avant de quitter le port, souligne-t-il.

"Les familles algériennes n'ont rien à craindre"

Il est vrai, il faut le dire, que de nombreux passagers ont applaudi cette mesure qui aura certainement l'effet de fluidifier le trafic au niveau des ports.

Par ailleurs, l'ancien député a tenu encore une fois à rassurer les ressortissants algériens se trouvant à l'étranger que cette disposition ne concerne nullement pas les bagages personnels. Les voyageurs ne risquent rien. Ils peuvent entrer au pays avec leurs valises et leurs cabas sans être inquiétés, a-t-il indiqué.

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