Un jeune algérien de 19 ans, sous le coup d’une OQTF, est condamné à 18 mois de prison ferme. Le mis en cause aurait agressé sexuellement trois jeunes femmes dans la rue en l’espace d’une soirée. Cette affaire qui a secoué la ville de Woippy dans le grand est, a suscité l'indignation de la communauté locale.
Selon le site régional Le Républicain Lorrain, les faits remontent à la semaine dernière. Le clandestin de nationalité algérienne a comparu mardi dernier, pour répondre à des accusations d’agressions sexuelles et tapage. L’accusé a nié catégoriquement toutes les accusations portées contre lui. Le prévenu âgé de 19 ans, et sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français, sera condamné à une peine de dix-huit mois de prison ferme.
Les agressions ont eu lieu dans la soirée du dimanche vers 21 heures, alors que le mis en cause était visiblement en état d'ébriété. Trois jeunes femmes affirment être victimes de ces actes répréhensibles. Selon leurs dispositions, le sans-papiers algérien aurait tenté d'embrasser l'une d'entre elles de force, tandis qu'une autre a échappé de peu à une strangulation brutale. Deux des victimes ont subi des traumatismes physiques et émotionnels, selon leurs avocats.
Prison ferme pour le clandestin algérien
Le mis en cause a été présenté mardi devant la justice en comparution immédiate. Il faisait face à de graves accusations d'agressions sexuelles en récidive et tapage nocturne. Le clandestin algérien a réfuté toutes les accusations affirmant qu'il n'a rien fait.
Le parquet avait requis une peine de deux ans à l'encontre de l'accusé, mettant en avant la gravité des trois agressions sexuelles commises. L'accusé a toutefois catégoriquement nié les faits qui lui étaient reprochés. Malgré ses dénégations, la justice a tranché en le condamnant à dix-huit mois de prison ferme.