Paris : Une famille algérienne vit dans une chambre de 9 m²

À Paris, une famille algérienne composée de 3 personnes vit dans une chambre de 9 m². La France fait face à une crise du logement croissante qui touche de plein fouet les enfants et les adolescents, mettant en danger leur éducation et leur bien-être.

Dans un reportage de France Info, cette réalité difficile se traduit par l'histoire bouleversante de Racha, une brillante lycéenne d'origine algérienne, qui incarne tragiquement les défis auxquels sont confrontées de nombreuses familles immigrées.

Racha, âgée de 15 ans, a récemment décroché son brevet avec mention "Très bien", une performance scolaire impressionnante pour une jeune fille vivant dans des conditions de vie lamentables. Sa petite chambre, située dans un hôtel social exigu à Vitry-sur-Seine, ne mesure que 9 mètres carrés et abrite trois personnes : sa mère, Wassila, et son petit frère.

La pièce minuscule est agencée de manière précaire, avec des lits superposés, un micro-ondes, une télévision, un réfrigérateur et un petit évier. Les installations sanitaires, y compris les douches et les toilettes, sont partagées avec les autres résidents de l'hôtel social. Cette situation est bien loin du confort et de la stabilité nécessaire à une vie équilibrée, en particulier pour une adolescente en pleine croissance.

La situation de cette famille algérienne n'est pas un cas isolé

Racha et son frère désignent leurs lits comme des "planches de bois", les matelas étant durs et inconfortables. Les cafards qui se cachent sous le lit forçant Racha à ranger son cartable ailleurs de peur que ses précieuses notes ne soient grignotées par ces insectes. La chambre manque cruellement d'espace pour étudier convenablement. Malgré ces conditions difficiles, Racha reste déterminée et ne perd pas espoir.

Malheureusement, la situation de cette famille algérienne n'est pas un cas isolé. En France, de plus en plus d'enfants sont touchés par la précarité résidentielle, une réalité qui persiste même lorsque les parents ont un emploi stable. Wassila, la mère de Racha, travaille en tant qu'esthéticienne en contrat à durée indéterminée (CDI) et perçoit un salaire équivalent au SMIC, pourtant, cela ne suffit pas à garantir un logement décent à sa famille.

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