Le tribunal de Perpignan a condamné, lundi 21 août, un ressortissant algérien à une peine de prison ferme pour vol. Au lieu d’aller en prison, l’homme demande au juge qu’être renvoyé dans son pays d’origine. « Rentrer en Algérie, j'ai une belle maison avec une piscine là-bas, » explique-t-il au magistrat.
Selon le site français L’indépendant, le ressortissant algérien aurait des problèmes de perception de la réalité. Filmé en train de voler un portefeuille, il refuse de l’admettre. Il affirme qu’il a trouvé le portefeuille à terre. « Il dit qu'il y avait 35 € dans le portefeuille, c'est faux ! Seulement 10 € ! Le portefeuille était tombé et lui, il est parti, pas aux toilettes, vraiment parti. Alors je l'ai pris », déclare-t-il face au juge.
En effet, le plaignant raconte s’être attablé dans un bar, lorsqu’il est alerté par son téléphone portable de plusieurs achats sans contact. Lorsqu’il vérifie sa sacoche, il se rend compte que son portefeuille a disparu. Il se rend rapidement, dans l'endroit du dernier achat et reconnaît cet homme qui était assis près de lui, au bar.
L’homme récupère son portefeuille et dépose plainte contre le voleur. Après visionnage des images de la caméra de sécurité, il apparait clairement que le ressortissant algérien fouille dans la sacoche de sa victime pendant qu'elle s'est rendue aux toilettes.
Il veut rentrer en Algérie, « j'ai une belle maison avec une piscine là-bas »
Lors de l’audience, la présidente du tribunal lui prouve images à l’appui qu’il avait mis la main à la sacoche. « Non c'était déjà tombé ! C'était pour manger », répond le prévenu. Et quand elle lui fait remarquer qu’il avait acheté des cigarettes et des tickets à gratter. Il répond, « j'ai des problèmes, je n'ai pas vu ma femme depuis 6 mois. »
La présidente du tribunal lui demande ensuite ce qu’il compte faire à présent. Il confie vouloir retourner dans son pays d’origine, « rentrer en Algérie, j'ai une belle maison avec une piscine là-bas, » affirme-t-il. « Ah, et ici, vous vivez du RSA et vous volez pour manger !? » s’interroge la présidente.