Cet Algérien de 29 ans a produit de faux papiers pour pouvoir travailler pour Uber. Mal lui en prit, il est condamné à 6 mois de prison assortis d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) et de 10 ans d’interdiction d’entrer sur le territoire.
Selon le Progrès, le sans-papiers algérien travaille pour Uber en France. Il passait par des intermédiaires qu’il payait pour ouvrir son compte Uber. Il décide donc, d’obtenir de faux papiers pour pouvoir travailler « en règles ».
Pour obtenir des papiers d'identité, le ressortissant algérien a décidé de produire de faux documents et de faire des demandes dans plusieurs mairies. Utilisant un nom fictif ainsi que de fausses attestations, il espérait ainsi obtenir les papiers nécessaires à son activité au sein d'Uber. Cependant, cette tentative de fraude a été rapidement découverte par les services municipaux chargés des vérifications. Alertées, les autorités ont agi rapidement et ont interpellé le jeune homme alors qu'il tentait de récupérer les documents falsifiés à la mairie de Moirans.
Le sans-papiers algérien payait d'autres personnes pour utiliser leur compte Uber
Lors de l'enquête, l'homme a déclaré avoir déjà séjourné en France grâce à deux visas touristiques, autorisés pour une durée de 30 jours chacun. Cependant, à l'expiration de ces visas, il a choisi de rester en France de manière illégale. Son intention était de travailler comme chauffeur Uber indépendant.
N'étant pas en possession d'un titre de séjour légal, il a opté pour une stratégie risquée : payer d'autres personnes pour ouvrir un compte Uber en utilisant leur propre nom. Ces intermédiaires exigeaient un paiement de 700 euros pour ce service, ce qui a motivé l'homme à chercher des moyens d'obtenir de faux papiers. Le jeune algérien rencontre alors un individu dans le quartier de Barbès qui lui a fourni les faux documents nécessaires, moyennant la somme de 2 000 euros.
Lors de son procès, l'homme était absent, mais les preuves accumulées ont été suffisantes pour établir sa culpabilité. Le tribunal l'a reconnu coupable d'obtention frauduleuse et d'utilisation frauduleuse de faux documents. Il a été condamné à six mois de prison avec sursis. De plus, il a reçu une obligation de quitter le territoire français (OQTF), assortie d'une interdiction de retour sur le sol français pour une période de dix ans.