En Algérie, une nouvelle exigence administrative pour les mariages agite les discussions : le « certificat de non-grossesse ». Cette demande surprenante, bien que non officielle, a fait son apparition dans le dossier de mariage, déclenchant un débat houleux sur les réseaux sociaux.
Les réseaux sociaux sont en ébullition en Algérie et pour cause : la controverse autour du « certificat de non-grossesse » est au cœur des discussions. Il semblerait que certaines mairies algériennes aient commencé à requérir un document assez inhabituel dans le dossier de mariage des futurs époux.
En effet, il est question d'un « certificat de non-grossesse » daté de moins de cinq jours. Ce certificat aurait pour objectif de prouver que la future mariée n'est pas enceinte au moment où l'acte de mariage est enregistré.
Officiellement, la législation algérienne n’exige pas de « certificat de non-grossesse » parmi les documents requis pour le dossier de mariage. Cependant, la situation semble beaucoup plus complexe. Des témoignages émanant de diverses sources indiquent que certaines mairies exigent bel et bien ce document pour permettre l'enregistrement légal du mariage. La situation a pris de l'ampleur suite à la médiatisation de ce débat sur les plateformes de médias sociaux, provoquant un flot de témoignages et d'expériences partagées.
La réaction des internautes face à cette situation controversée diverge. D'un côté, certains soulignent que le « certificat de non-grossesse » ne fait pas partie des formalités officielles et déclarent ne pas avoir été confrontés à cette demande lors de leurs préparatifs de mariage. De l'autre côté, des témoignages abondent affirmant que le « certificat de non-grossesse » est bel et bien une réalité dans certaines administrations locales.
Certificat de non-grosses, une atteinte à la dignité de la femme ?
Nombreux sont ceux qui considèrent cette procédure comme une atteinte à la dignité des femmes et une violation de leur intimité. Certains y voient également une tentative de s’immiscer dans la vie privée des citoyens, soulignant les conséquences potentiellement néfastes d'une telle mesure sur les choix personnels des individus.
Cette controverse met en évidence la tension entre la tradition et l'évolution sociale. Si certaines administrations appliquent cette nouvelle exigence, il est important de noter qu'elle n'est pas uniformément appliquée à travers toutes les régions du pays. Cependant, cette situation reflète un besoin de clarté et de communication dans le système administratif algérien.