Les BRICS ont récemment annoncé leur expansion en accueillant 6 nouveaux membres, marquant ainsi une nouvelle phase pour cette alliance économique. Cependant, l'Algérie n'a pas été incluse dans cette expansion.
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a prononcé un discours le 24 août à l'occasion de la clôture du sommet des BRICS à Johannesburg. Il y a annoncé les noms des nouveaux membres, ainsi que les points importants résultant de la rencontre du groupe politico-économique. Cette expansion pourra potentiellement ouvrir la porte à de nombreux pays intéressés pour s'aligner sur une coalition engagée à défendre les intérêts du « Sud global ».
Les nouveaux membres des BRICS sont : L'Argentine, l'Égypte, l'Iran, les Émirats arabes unis, l'Arabie saoudite et l'Éthiopie rejoindront ce groupe. L'adhésion de ces six nouvelles nations débutera le 1er janvier 2024, en même temps que le début de la présidence russe.
L'Algérie hors des BRICS
Des dizaines de pays ont exprimé leur intérêt à rejoindre les BRICS, un groupe comprenant le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud, qui se veut comme un contrepoids à l'Occident. L’Algérie avait annoncé officiellement, via le chef de l'État Abdelmadjid Tebboune, sa volonté d’intégrer le bloc. Mais finalement, c’est l’Argentine, l’Égypte, l’Éthiopie, l’Iran, les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite qui sont admis pour devenir membres à part entière des BRICS.
Le groupe des BRICS représente 41 % de la population mondiale et 16 % du commerce mondial. Les 5 pays contribuent à environ un quart du PIB mondial. Les BRICS sont devenus de plus en plus influents ces dernières années, les 5 membres fondateurs étant devenus des acteurs majeurs de l’économie mondiale. Le PIB combiné du bloc est désormais supérieur à celui du G7, selon les estimations du FMI, et sa population représente près de la moitié de la population mondiale.