L’été est là et la saison des vacances bat son plein. Chaque année, environ 3,5 millions d’Algériens quittent le territoire national pour se rendre à l’étranger dans le cadre de leurs vacances. Mais cette opportunité de détente à l'international nécessite un certain investissement financier. Quel est donc le montant moyen des dépenses engagées pour ces voyages ?
Logement, transports, services, repas, jeux… les précieux congés à l’étranger ont un prix. Selon les chiffres donnés par le quotidien El Watan, les Algériens dépensent 3,5 milliards de dollars par an pour leurs vacances et leurs déplacements à l’étranger.
Cela représente une moyenne d’environ 600 euros par personne. Mais les dépensent varient considérablement en fonction de plusieurs facteurs, tels que la destination, la durée du séjour, le type d'hébergement, les activités prévues, etc.
De nombreux Algériens choisissent de passer leurs vacances en Algérie. Mais les prix restent relativement chers au regard du pouvoir d’achat et des services proposés. Le problème de l’offre touristique médiocre et de la hausse des prix en Algérie décourage les Algériens. Ils préfèrent donc aller découvrir d'autres destinations moins chères et mieux valorisées dont la Tunisie, la Turquie, l’Égypte et certains pays d’Europe et d’Asie.
Voici les destinations touristiques préférées des Algériens
Au cours des récentes années, les choix de destination des vacanciers algériens ont connu une évolution notable. De plus en plus d'individus en provenance d'Algérie réorientent leurs préférences en matière de voyages vers des contrées différentes, notamment l'Asie et l'Afrique.
Les destinations touristiques préférées des Algériens, selon de nombreuses agences de voyages, sont la Tunisie, la Turquie (Antalya), l’Égypte (Sharm el Sheikh), la Malaisie et les côtes européennes de la Méditerranée. Pour cette dernière destination, il faut avoir la chance de décrocher le fameux visa Schengen de type C, à entrées multiples.
La destination tunisienne qui attirait le plus grand nombre d’Algériens a perdu des parts de marché auprès des Algériens au profit de la Turquie et de l’Égypte. Cela s’explique par la nette augmentation des tarifs en Tunisie estimée entre 20 % et 35 %.
