Un nouveau visa bientôt imposé aux voyageurs non-européen

Les ressortissants de 61 pays non membres de l'Union européenne se voient exemptés de présenter un visa pour se déplacer dans l'espace Schengen. Toutefois, à partir de 2024, une nouvelle procédure de voyage entrera en vigueur en Europe.

Après le visa Schengen, près de 1,4 milliard de personnes, y compris les ressortissants américains et britanniques, devront désormais obtenir une autorisation spéciale pour entrer dans l'espace Schengen, marquant ainsi une étape majeure dans la politique de sécurité et de contrôle des frontières de l'Union européenne. Cette nouvelle procédure, qui entrera en vigueur d'ici 2024, est intitulé ETIAS (European Travel Information and Authorization System) ou Système européen d'information et d'autorisation concernant les voyages.

ETIAS : Une nouvelle procédure de l'EU

Initialement approuvé en 2016, le lancement du programme ETIAS avait été prévu pour 2022. Cependant, divers obstacles, tels que la pandémie mondiale et des problèmes d'infrastructure, ont entraîné des retards dans sa mise en œuvre. Finalement ce nouveau système de voyage sera mis en place en 2024, bien que la date précise reste encore non déclarée.

Les voyageurs issus de pays qui bénéficiaient jusqu'à présent d'une exemption de visa pour de courts séjours (durée maximale de 90 jours) dans l'Union européenne, tels que les touristes américains et britanniques, devront désormais solliciter une autorisation de voyage ETIAS avant leur départ. Cette autorisation implique des frais fixés à 7 euros, à compter de juillet 2023. Néanmoins, les personnes âgées de moins de 18 ans ou de plus de 70 ans seront exemptées de ces frais de visa. L'autorisation ETIAS aura une validité de trois ans, permettant de la sorte aux voyageurs de séjourner dans les pays membres de l'espace Schengen pour une période maximale de 90 jours sur une période de 180 jours.

L'objectif central de cette nouvelle procédure de voyage est la sécurité en premier lieu, mais aussi le contrôle du flux de ressortissants qui accède aux différents pays de l'espace Schengen. En effet, en exigeant cette autorisation préalable, l'Union européenne collecte des données sur chaque visiteur de l'un de ses pays en mettant à jour les informations pour détecter des risques liés à la sécurité et garantir un contrôle strict de ses frontières.

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