La date de l'Aïd al-Adha aux Émirats annoncée

À l'instar du ramadan et de l'Aïd el-Fitr, la date de l'Aïd al-Adha, le rite de sacrifice dans la religion musulmane, fait aussi l'objet de prévisions astronomiques.

L'Aïd al-Adha, ou autrement appelé Aïd el-Kabir, est, après l'Aïd el-Fitr, l'une des grandes fêtes musulmanes. Elle est célébrée le dixième jour de Dhul-Hijjah, le dernier mois du calendrier hégirien. Elle est habituellement fixée au lendemain du rassemblement des pèlerins sur le mont Arafat à la Mecque, pendant le hajj. De ce fait, pour connaitre la date de célébration de cette fête, il est nécessaire de s'appuyer sur des calcules astronomiques établis pas des scientifiques.

À quelle date aura lieu l'Aïd al-Adha ?

Selon le quotidien émirati Emarat Al Youm, la date de l'Aïd al-Adha pour cette année est fixée au mercredi 28 juin 2023. C'est ce qu'a confirmé le président du conseil d'administration de l'Association d'astronomie des Émirats arabes unis, membres de la Fédération arabe des sciences de l'espace et de l'astronomie Ibrahim Al Jarwan.

Il a également déclaré, à la même source, que la nouvelle lune du mois de Dhul-Hijja apparaitra le dimanche 18 juin 2023 et ainsi le mois du hajj devrait débuter le 19 juin 2023. Sur la base de ces calcules astronomiques, il est estimé que le mardi 27 juin sera le jour d'Arafat et le mercredi 28 juin sera l'Aïd el-Kabir.

Outre les Émirats arabes unis, l'institut national de recherche astronomique et géophysique en Égypte a aussi fixé la date de cette fête musulmane pour le 28 juin, et ce, après des observations astronomiques minutieuses.

Les prix des moutons : une autre préoccupation des Algériens

Comme son nom l'indique, Aïd al-Adha signifie fête du sacrifice, est durant cette fête, les musulmans sont amenés à sacrifier un mouton. Toutefois, beaucoup d'entre eux appréhendent les prix de ces derniers pour cette année.

En effet, les prix des moutons sacrificiels ont fortement augmenté cette année et les éleveurs ainsi que les spécialistes du domaine estiment qu'il n'y aurait pas de mouton à moins de 50 000 DZD atteignant même les  60 000 DZD. Cette hausse des prix pourrait être expliquée par différents facteurs, tels que la flambée des prix d'aliments pour animaux, les conditions climatiques difficiles, le cout du transport. La spéculation de certains intermédiaires et commerçants, ou encore la diminution du nombre d'éleveurs, en raison des difficultés économiques rencontrées par le secteur, ce qui joue également un rôle dans cette augmentation des prix. Cette situation met de nombreux consommateurs algériens dans une situation difficile, poussant une partie d'entre eux à prendre la décision de faire l'impasse sur le mouton de l'Aïd cette année.

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