Ces questions qu'on pourrait vous poser à l'arrivée dans l'espace Schengen

Obtenir un visa Schengen pour voyager dans l'un des États membres de l'espace Schengen est la partie la plus difficile d'un voyage en Europe, mais même une fois que le voyageur obtient le visa, tout n'est pas terminé.

C'est une règle que lors de l'arrivée dans l'un des pays Schengen depuis un pays tiers, les voyageurs sont interrogés lors des contrôles de passeport sur certains détails de leur voyage. Parfois, il n'y a pas de questions du tout, et parfois, il y a trop de questions auxquelles les voyageurs ne sont pas toujours préparés à répondre, indique le site spécialisé SchengenVisaInfo. Voici donc une liste des questions les plus couramment posées par les officiers de police aux frontières extérieures de l'UE.

Quel est le but de votre voyage ?

Généralement, la première question qui vous sera posée à votre arrivée dans l'un des pays de l'espace Schengen, soit par voie terrestre, aérienne ou maritime, concerne les raisons de votre voyage.

La question peut être formulée différemment, mais son but est toujours le même. Les officiers de frontière veulent connaître l'intention de votre visite avant de poser d'autres questions qu'ils jugent nécessaires pour s'assurer que le but de votre visite correspond à la raison pour laquelle le visa a été délivré et que vous ne présentez aucun risque pour le pays que vous visitez.

Où allez-vous séjourner ?

L'une des principales exigences du visa Schengen pour les voyageurs des pays tiers sous le régime des visas est de prouver qu'ils ont prévu un lieu de séjour dans le pays qu'ils prévoient de visiter pour toute la durée de leur séjour.

Cette exigence vise à s'assurer que les États membres n'auront pas à faire face à une situation de "touristes sans abri" ou de "campeurs" dans les parcs locaux et nationaux qui perturberaient le mode de vie de leurs résidents.

Les voyageurs arrivant aux frontières extérieures des pays Schengen pourraient se voir poser des questions sur l'endroit où ils prévoient de résider pendant leur séjour sur leur territoire. On pourrait également leur demander de montrer une preuve de leur lieu de séjour.

Avez-vous une assurance voyage ?

Une autre question très courante concerne l'assurance voyage. Les États membres veulent s'assurer que les voyageurs qui visitent leur territoire sont correctement assurés, et en cas de problèmes de santé, l'assurance les couvrira, sans que les visiteurs aient à dépenser des centaines voire des milliers d'euros en traitements.

Avez-vous un billet retour ?

L'une des questions les plus courantes posées aux voyageurs à leur arrivée dans l'UE est de savoir s'ils ont un billet retour vers leur pays d'origine, ou un billet sortant vers un autre pays tiers, une fois leur voyage dans la zone Schengen terminé. Alors que certains voyageurs peuvent ne pas être invités à prouver l'existence du billet, d'autres peuvent l'être, il est donc préférable d'être préparé au cas où une telle chose se produirait.

Comment allez-vous subvenir à vos besoins pendant votre séjour ?

Les autorités de l'UE veulent que les voyageurs soient capables de subvenir à leurs besoins financiers pendant leur séjour, les voyageurs sont donc souvent interrogés pour savoir s'ils ont suffisamment d'argent pour leur voyage prévu. L'argent liquide et les cartes de crédit sont un bon moyen de prouver que l'on dispose des moyens de subsistance nécessaires pour couvrir ses besoins.

Il faut noter que chaque État membre a un montant minimum requis par jour pour que les voyageurs puissent disposer lors d'un voyage. Par exemple, en Belgique, vous devez avoir un minimum de 95 € à dépenser par jour si vous séjournez dans un hôtel ou un autre hébergement similaire, tandis qu'au Portugal, vous devez avoir au moins 40 € par jour.

Que se passe-t-il si un voyageur n'a pas de preuve pour étayer ses réponses ?

Les voyageurs qui n'ont pas de preuves pour étayer leur réponse peuvent rencontrer des difficultés pour entrer sur le territoire du pays Schengen vers lequel ils se rendent. S'ils ne parviennent pas à produire des preuves, ils pourraient être mis de côté pour un interrogatoire plus approfondi, et dans certains cas, ils pourraient même se voir refuser l'entrée, et donc être renvoyés vers leur pays d'origine.

Retour en haut