Algérie : Prolongation de la réduction volontaire de la production pétrolière

L'Algérie a décidé de prolonger sa réduction volontaire de production de pétrole de 48000 barils par jour jusqu'à la fin de l'année 2024. Cette décision a été prise en coordination avec les autres pays membres de l'OPEP+.

Le dimanche 4 juin 2023, le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, a participé à la 35e réunion ministérielle OPEP et non-OPEP. Il a également pris part à la 49e réunion du Comité ministériel conjoint de suivi (JMMC).

Les réunions ont eu lieu à Vienne et ont permis aux participants d'échanger sur la situation actuelle du marché pétrolier international et ses perspectives à court terme, selon un communiqué publié sur la page Facebook du ministère de l'Énergie et des Mines.

D’après le même communiqué, l’Algérie a décidé de prolonger sa réduction volontaire de 48000 barils par jour jusqu'à fin décembre 2024. Cette décision a été prise « par mesure de précaution, en coordination avec les pays participants à l'accord OPEP +, qui avaient précédemment annoncé des réductions volontaires en avril », affirme le ministère de l’Énergie et des Mines.

De plus, le communiqué précise que la réduction volontaire de la production sera mise en œuvre à partir du niveau de production convenu lors de la 35e réunion ministérielle de l'OPEP+ le 4 juin 2023.

Les enjeux économiques mondiaux et leur influence sur la demande de pétrole

À la fin des réunions, le ministre de l’Énergie et des Mines a fait quelques déclarations. Il a, en effet, affirmé que les pays membres de l’OPEP+ s’intéressent à l’évolution des fondamentaux du marché pétrolier international.

En outre, le ministre algérien a précisé qu’ « une croissance faible dans les pays industrialisés, une inflation élevée et un rebond modéré de la croissance économique dans les pays émergents sont des facteurs qui agissent sur la demande mondiale de pétrole. Celle-ci devrait rester relativement contenue au second semestre 2023 alors que le marché pétrolier reste convenablement approvisionné ».

Par conséquent, « les pays de la Déclaration de Coopération ont décidé de maintenir les niveaux de production décidés en octobre 2022 pour le reste de l’année en cours », souligne la note du ministère de l’Énergie et des Mines.

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