Automobile : IVECO veut s'installer en Algérie

Dans la continuité des partenariats entre constructeurs automobiles internationaux et le marché algérien, un autre fabricant italien se tourne vers l'Algérie. En effet, après le groupe Stellantis impliqué dans la production de véhicules Fiat et l'usine Renault Algérie, un nouveau constructeur automobile italien a choisi d'investir sur le marché algérien. 

Le secteur automobile a connu une longue crise durant les dernières années. En effet, l'importation des voitures ainsi que la fabrication automobile étaient suspendues en Algérie. Cette situation a dernièrement connu une évolution, avec la reprise de l’importation de voitures neuves et la relance des usines d’assemblage de véhicules dans le pays.

Aujourd’hui, le marché automobile algérien ouvre ses portes à plusieurs constructeurs automobiles internationaux. Parmi les professionnels du secteur, un fabricant italien ambitionne d'exercer en Algérie. Il s’agit du constructeur italien de véhicules industriels et d'autobus IVECO.

Le ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, s'est rendu en Italie pour une visite de travail au cours de laquelle il a rencontré les responsables du Groupe IVECO, un fabricant de véhicules industriels. Cette information a été rendue publique par le biais d'un communiqué publié sur la page Facebook du ministère.

Lors de la réunion entre le fabricant italien et le ministre algérien, les responsables italiens ont exprimé leur ambition d'investir sur le marché algérien en lançant un projet de fabrication de véhicules utilitaires de type moyen et lourd. Ils recherchent donc un partenaire privé algérien pour produire environ 1000 unités par an.

Ce qu'a dit le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique 

En réponse aux responsables du groupe IVECO, le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a mis en avant la nécessité de s’inscrire au cahier des charges de la filière automobile ainsi que de respecter ses dispositions, en particulier au sujet du taux d’intégration local établi.

Par ailleurs, le même responsable a tenu « à choisir le partenaire professionnel approprié et compétent pour mener à bien ce projet, et à préparer une pré-étude sur le marché algérien pour connaître ses exigences », lit-on dans le même communiqué.

Retour en haut