JSK : les graves accusations d'un journaliste algérien contre Mobilis

Un journaliste algérien a lancé de graves accusations contre l'entreprise nationale de téléphonie mobile, Mobilis, concernant la gestion de la JS Kabylie. Mustapha Mazouzi, puisque c'est de lui qu'il s'agit, a affirmé dans une vidéo partagée mercredi 12 avril sur les réseau sociaux que l'opérateur fait dans le sabotage contre le club le plus titré d'Algérie.

Mobilis a pris les reines de la JSK il y a quelques semaines. Officiellement, il est l'actionnaire majoritaire du club après avoir racheté 75 % de ses actions. L'opérateur dont l'arrivée a été saluée par les supporteurs des Canaris, a confié, début mars dernier, la gestion des affaires de la formation kabyle à un cadre de l'entreprise, Abdelaziz Zerrouk en l'occurrence, et ce attendant la domination d'un  nouveau conseil d'administration.

Celui-ci doit être installé lors d'une assemblée générale, comme le stipule la réglementation. Cette réunion devait se tenir il y a quelques semaines. Elle a été cependant reportée à deux reprises pour des raisons inexpliquées. Elle a été par ailleurs programmée pour ce jeudi 13 avril avant d'être encore une fois renvoyée pour une date ultérieure, comme l'a annoncée la JSK dans un communiqué publié ce mercredi.

"Mobilis est en train de faire du blocage exprès"

« La raison est purement administrative, liée au non achèvement de quelques étapes inhérentes au rapport d'audit de la SSPA. L'assemblée se tiendra une fois le cahier des charges de l'audit finalisé », a expliqué la SSPA/JSK dans son communiqué.

Cette explication ne tient cependant pas la route pour le journaliste Mustapha Mazouzi, qui s'est exprimé sur le sujet dans une vidéo partagée sur les réseaux sociaux. Pour lui, en fait, Mobilis qui a « été instruit pour prendre la JSK » est « en train de faire du blocage exprès pour terminer la saison sans direction ».

"On exige une commission d'enquête"

Le journaliste connu pour ses sorties fracassantes a révélé que des instructions ont été données pour que l'ancienne direction du club (Iarichène et cie NDLR) ne gère plus la JSK. « Donc à la minute où je vous parle, il n y a pas de direction à la JSK », affirme t-il. « Qui décide à la JSK ? On ne le sait pas! », s'exclame Mazouzi qui a tenu, dit-il, à alerter l'opinion publique et les supporteurs du club kabyle sur cet état de fait.

Pour lui, Mobilis qui devait être aux coté de la JSK dans cette situation inédite et délicate sur le plan technique, ne « s'inquiète pas outre mesure du club ». Mustapha Mazouzi a promis par ailleurs de ne pas se taire « devant cette arnaque historique ». Il affirme ainsi qu'une commission d'enquête « dirigée par la présidence de la République » sera réclamée, pour savoir ce « qui bloque au niveau de Mobilis ».

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