Billets non remboursés : Air Algérie risque gros en France

Air Algérie risque gros dans le dossier des billets non remboursés. Son nom figure sur la liste des compagnies aériennes contre lesquelles de nouvelles procédures ont été lancées par une avocate réclamant des sanctions allant jusqu'à l'interdiction de vols.

Pourtant Air Algérie a bien lancé la procédure de remboursement des billets non utilisés suite à la crise sanitaire liée en coronavirus. Pas plus tard qu’hier, la compagnie aérienne a décidé de prolonger « au 31 décembre 2023, les délais de traitement/remboursement des anciens billets ou EMD-voucher non utilisés suite à la pandémie », a-t-elle annoncé dans son communiqué.

Air Algérie parmi les compagnies récalcitrantes ?

Il est clair que des dizaines de passagers ont vu déjà leurs billets remboursés ou modifiés dans la mesure où l'opération a été entamée il y a plusieurs mois déjà. L'on se demande d'ailleurs pourquoi Air Algérie est-elle concernée par ces nouvelles procédures lancée par l'avocate, Me Joyce Pitcher. Une avocate qui se charge en fait des dossiers de plusieurs clients qui galèrent encore à se faire rembourser.

Dans un communiqué cité jeudi 30 mars par le média français Capital, la juriste affirme en effet avoir engagé des procédures contre des « compagnies récalcitrantes dont Thaï Airways, Alitalia (désormais appelée ITA), Norwegian, TAP, Tunisair, Air Madagascar, Royal Air Maroc, British Airways et Air Algérie ».

"Il est important que les compagnies aériennes soient sanctionnées"

Dans son communiqué, l'avocate dit réclamer la condamnation, voire l'interdiction de vols de ces compagnies qui se sont engagées pour certaines d'elles, souligne-t-elle « à rembourser l’ensemble de leurs passagers sous sept jours en octobre 2021 ».

Me Joyce Pitcher affirme avoir saisie la ministre des Transports française à cet effet. « Nous espérons que les engagements pris par madame la ministre Olivia Grégoire lors d’une récente interview seront effectivement suivis de sanctions, car la DGAC avoue son incapacité à se faire respecter. Il est important que les compagnies aériennes qui organisent leur insolvabilité soient sanctionnées et que la réglementation soit appliquée par toutes les compagnies », écrit- elle.

 

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