Etudiants algériens en France : voici leur plus grosse contrainte

Les étudiants étrangers en France font face aux mêmes difficultés. C'est ce que révèle un sondage ayant touché plus 14 000 universitaires algériens qui suivent leurs cursus dans les différents établissements français. Contrairement à ce que certains peuvent penser, très peu d'étudiants d'origine algérienne se plaignent de racisme. 

Ils sont bien nombreux, les étudiants algériens qui s'expatrient chaque année. La plupart d'entre eux font des pieds et des mains pour rejoindre les universités françaises. Il faut dire que la France a facilité la procédure pour eux.

Même en pleine crise des visas entre l'Algérie et la France, les consulats continuaient à attribuer ces laissez-passer pour les universitaires. Les Algériens constituent en somme l'une des plus importantes communautés estudiantines étrangères en France.

Comment vivent-ils leur expérience ? On tombe sur les réseaux sociaux sur des plaintes faisant état de situations dramatiques dans lesquelles vivent ces jeunes algériens. Qu'en est-il au juste ? Il est vrai que certains d'entre eux font face à de véritables calvaires ne trouvant parfois même pas de quoi se nourrir.

Difficultés administratives, logement, boulot...

Il s'agit cependant de cas rares et isolés pour ainsi dire. C'est ce qui ressort d'un sondage lancé dernièrement par une page regroupant les étudiants algériens en France. Cette enquête réalisée sur plus 14000 participants révèle que 1% seulement se plaignent « des difficultés sociales ». Le même pourcentage a été enregistré en outre concernant le problème du racisme.

La plus grosse contrainte dont souffrent les étudiants algériens est relative en fait, aux « difficultés administratives » qui représentent 47% du sondage. 11% des étudiants questionnés soulèvent « des difficultés pour se loger » alors que 8% évoquent l'embarras de « concilier études, boulot et paperasse ». Ils sont en outre 7% qui font face à des difficultés financières. 4% ont noté des difficultés pour trouver un travail.

Les étudiants algériens se plaignent en outre du « manque de famille » (4%), de l'isolément (2%) et de la solitude (1%).

Retour en haut