Véhicules interdits au port d'Alger : "c'est du n'importe quoi !"

La décision du gouvernement de passer à l'action pour interdire le transport de bagages sur les toits des véhicules, lors de traversées maritimes de et vers l'Algérie, continue à faire parler d'elle. Applaudie par certains, la mesure est également dénoncée par d'autres, à l'image de cet internaute qui s'est manifesté mardi 28 février à travers un message partagé sur les réseaux sociaux. 

L'Algérie a décidé depuis plus d'un mois d'interdire le transport des bagages sur les toits des véhicules lors des traversées maritimes au départ et à destination des ports algériens. Des saisies de marchandises ont été d'ailleurs effectuées par les agents de la douane qui veillent au grain pour l'application stricte de cette directive.

Il est vrai que cette disposition a été saluée par les voyageurs arguant que cela permettra de fluidifier le trafic au niveau des ports. Il faut dire cependant qu'elle est loin de faire l'unanimité. Ce qui était d'ailleurs évident puisque celle-ci est venue couper l'herbe sous les pieds de certains transporteurs.

A vrai dire, ce sont surtout les transporteurs des bagages entre la France et l'Algérie qui trouvent toujours à redire. Ces derniers n'arrivent décidément toujours pas à digérer cette décision qu'ils n'arrêtent pas de critiquer, du moins certains d'entre eux.

Les transporteurs de bagages ne digèrent pas la décision

Un autre témoignage dénonçant cette disposition a été partagé mardi 28 février sur les réseaux sociaux. Quoi qu'il en soit, l'auteur de ce message n'a pas mâché ses mots pour dénoncer cette décision.

« C'est du n'importe quoi. Dans tous les frontières maritimes, il y a des camions, des fourgons chargés, les voitures avec des galeries pleines. Ce n'est pas pour ça qu'ils interdisent ces véhicules », a-t-il écrit. Et d'ajouter : « Regardez, on n'ira pas loin. Chez les marocains, des milliers de fourgons avec des chargements sur les toits et tout le monde passe. Ils ont plusieurs traversées, plusieurs compagnies et leur billet coûtent moins chers que nous », estime-t-il.

 

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