La chanteuse algérienne Amel Wahbi s'est exprimée, cette semaine, sur une prétendue relation secrète qu'elle aurait entretenue avec l'ex et défunt président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Dans une interview accordée lundi 27 février à la chaine Awras TV, l'interprète de la célèbre chanson « El Khayala » a tenu à mettre les pendules à l'heure.
Elle s'est éclipsée de la scène depuis quelques années. Amel Wahbi aura surtout marqué les esprits durant les années 2000 et durant la dernière décennie. Période pendant laquelle elle avait crevé l'écran grâce à ses tubes et aux spectacles qu'elle animait régulièrement. Sa réputation a dépassé les frontières. Elle a acquis une grande popularité dans le Moyen-Orient où elle a pu concurrencer les grandes stars libanaises et égyptiennes.
L'artiste algérienne ne faisait pas parler d'elle sur la scène artistique seulement. Elle a été citée en effet dans une affaire extraprofessionnelle pour ainsi dire. Elle a été soupçonnée d'entretenir une relation « privilégiée » avec l'ancien président de la République, le défunt Abdelaziz Bouteflika.
"Une affaire montée de toutes pièces"
C'était le journaliste et ancien directeur du journal le Matin (fermé depuis 2004), Mohamed Benchicou qui avait révélé cette relation secrète dans son livre « Bouteflika, une imposture algérienne », publié en 2004. Amel Wahbi avait alors réagi en déposant plainte pour diffamation contre l'écrivain. La chanteuse a eu gain de cause dans cette affaire.
Cet épisode a été rappelé par l'artiste lors de sa récente sortie médiatique dans laquelle a affirmé qu'elle n'avait absolument aucune relation avec Abdelaziz Bouteflika. Amel Wahbi qui s'est exprimée sur cette affaire pour la première fois, a indiqué qu'il s'agissait d'une affaire montée de toute pièce par le journaliste.
Sur le plateau de la chaîne Awras TV, elle a souligné cependant qu'elle s'était liée en amitié avec le défunt président et sa relation avec sa famille se limitait à des rapports professionnels entrant dans le cadre de son activité d'artiste.
