Les raisons de l'interdiction des véhicules de transport de bagages, selon Samir Chaabna

Un ancien député s'est exprimé au sujet de la suspension du transport des bagages sur les toits des véhicules utilitaires, lors des traversées maritimes de et vers l'Algérie. Il s'agit de Samir Châabna, qui est revenu à la charge pour expliquer les raisons de cette décision destinée à mettre fin à une activité naissante, à savoir le transport de bagages par des particuliers entre la France et l'Algérie. 

L'activité est devenue florissante en un laps de temps très réduit. Comme le souligne cet ex-député dans sa contribution publiée vendredi 24 février sur sa page Facebook, des familles algériennes établies à l'étranger ou en Algérie y trouvaient bien leur compte.

La tâche était assurée jusque-là par des particuliers qui assumaient le service en contrepartie d'une somme d'argent (de 4 à 6 euros / kilo). Les autorités algériennes ont décidé cependant de mettre fin à cette activité en interdisant l'embarquement des véhicules utilitaires avec des toits chargés.

"Cette décision est venue pour fluidifier le trafic au port"

S'exprimant donc sur le sujet, l'ancien député de l'émigration Samir Châabna a expliqué les raisons de cette disposition. « Je crois honnêtement que cette décision est venue réguler le passage des voyageurs et leur sortie du port le plus rapidement possible, ainsi que pour réduire le stress psychologique des travailleurs portuaires, de la police des frontières, des agents des douanes et même des familles », a affirmé ainsi l'ancien parlementaire.

Et d'ajouter : « certaines familles s'indignent à cause des heures d'attente au port avant de repartir ». Samir Châabna a souligné par ailleurs, la « complication de la tâche des agents de la douane et même de la police des frontières en raison du grand nombre de ces voitures chargées de marchandises". Pour lui, ces agents ne peuvent pas s'en sortir d'autant qu'ils sont tenus par "la nécessité de surveiller le bon trafic et d'organiser la sortie des voyageurs ».

L'appel de Samir Châabna aux transporteurs de bagages

En outre, le même intervenant a noté le manque de couloirs appropriés dans le port d'Alger.  Ce qui ne permet pas une fluidité du trafic surtout à l'arrivée de deux navires à la fois, faisant référence à ceux d'Algérie Ferries et de Corsica Línea, « transportant plus de 3 000 passagers et plus de 1 600 voitures ».

L'ancien député, qui a salué à l'instar de nombreux passagers la décision d'interdire le transport de bagages sur les toits des véhicules, invite les transporteurs de cabas à régulariser leur situation pour exercer leur activité d'une manière organisée et en toute légalité.

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