Voici les véhicules autorisés au port

La question relative aux véhicules autorisés d'embarquer sur les navires de la compagnie maritime nationale, Algérie Ferries, et son homologue française, Corsica Linea lors de leurs traversées vers l'Algérie revient tel leitmotiv ces quelques derniers jours. Les voyageurs s'inquiètent en fait depuis la mésaventure connue, la semaine dernière, par certains passagers au niveau du port d'Alger. 

Le 30 janvier dernier, des véhicules ont été interdits de débarquement au niveau du port d'Alger à leur arrivée de Marseille à bord du navire de Corsica Linea. Décision a été prise finalement de les autoriser de sortir avec cependant une note " ne plus récidiver".

Depuis les passagers à destination de l'Algérie s'inquiètent et se demandent s'il peuvent entrer en Algérie avec leur voiture. La réponse est affirmative. La mesure ne concerne en somme que les véhicules commerciaux.

"Cette décision a été prise dans l’optique de fluidifier les transactions administratives et d’améliorer la prise en charge des passagers », indique une note du ministère des Transports. Ainsi les véhicules touristiques sont autorisés. Idem pour les véhicules utilitaires avec des sièges, les mini-bus, les fourgonnettes et les monospaces pour les familles nombreuses qui sont considérés comme des voitures de tourisme.

La catégorie ciblée par la nouvelle disposition

Le voyageur doit cependant respecter les normes requises en matière de transport de bagages et éviter des chargements à la manière des trabendistes. Ce sont en fait les véhicules utilitaires à usage professionnel qui sont interdits.

Cette disposition ciblait en somme en plus des trabendistes, les transporteurs de cabas au départ de  la France à destination de l'Algérie. Ces deux catégories de voyageurs causent énormément de problèmes à l'embarquement et au débarquement, explique t-on. C'est de l'avis d'ailleurs mêmes des autres passagers qui ont à mainte reprises dénoncé leur comportement et surtout les désagréments qu'ils causent à chaque traversée.

On leur impute en somme les retards enregistrés lors des voyages en bateau à cause notamment du temps que prennent les opérations du contrôle et de vérification de leurs bagages.

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