Du nouveau dans le dossier de logements publics locatifs (LPL) en Algérie. Un dispositif numérique est en effet en préparation afin d’encadrer les opérations de distribution qui font souvent l’objet de contestation. La nouvelle a été annoncée, jeudi 2 février, par le ministre de l’habitat et de la ville lors d’une séance plénière à l’assemblée populaire nationale (APN).
Les opérations de distribution des logements LPL, un programme dédié spécialement à la classe défavorisée de la société, sont souvent accompagnées de mouvement de protestation. S’estimant lésés car n’ayant pas été retenus dans la liste des bénéficiaires, des citoyens n’hésitent pas à entreprendre des actions de rue pour se faire entendre. Certains recourent même à des actes dramatiques. Et ce n’est certainement pas les exemples qui manquent tant pratiquement chaque ville algérienne a été le théâtre de ces fâcheux événements.
Pour mettre fin à ces pratiques, le gouvernement compte numériser le dossier en mettant en place une plateforme électronique pour gérer ces opération. C’est ce qu’a révélé en effet le ministre de l’Habitat et de la ville jeudi lors de la séance plénière à l’Assemblée populaire nationale (APN), consacrée aux questions orales.
Vers la numération de la distribution des logements LPL
« Nous avons constaté des protestations contre les opérations de distributions de la part de citoyens mécontents. Nous envisageons actuellement de procéder à la distribution des logements de manière informatisée », a indiqué en effet Mohamed Tarek Belaribi qui ne donne cependant pas plus de précision sur le sujet.
Il a souligné cependant que « la distribution de logements LPL concerne les commissions présidée par le chef de Daïra et ne relève pas des compétences du ministère ». Le ministre a fait savoir par ailleurs que la loi de finances 2023 avait consacré un programme qui compte 225.000 logements, toutes formules confondues, à travers le pays.
Mohamed Tarek Belaribi a indiqué en outre que son département ministériel compte revoir les textes de Loi régissant la formule des logements promotionnels aidés (LPA). Cela, explique-t-il, afin de faciliter les taches aux promoteurs qui se plaignent des retards dans le paiement des souscripteurs.