Douane Algérie : la fin des transporteurs de bagages

Ca sonne le glas pour les transporteurs de bagages entre la France et l'Algérie. La décision de la douane algérienne d'interdire l'embarquement des véhicules utilitaires et le transport de marchandise sur le toit des voitures lors des traversées maritimes est synonyme de clap de fin à cette activité qui commençait à prospérer.

Leur nombre ne cesse d'augmenter. Sur les réseaux sociaux, ils sont en effet de plus en plus nombreux ceux qui proposent leurs services d’acheminement de bagages depuis la France vers l'Algérie moyennant une somme d'argent. « 4 euros le kilo », c'est généralement le tarif pratiqué par ces passeurs qui trouvaient bien leurs comptes dans cette pratique.

Une pratique qui soulage également les ressortissants algériens qui n'hésitent pas à recourir à leur service pour envoyer une telle ou telle chose au pays. Malheureusement pour les uns et les autres, l'activité pourrait être suspendue. La douane algérienne vient de couper l'herbe sous les pieds de ces transporteurs suite à l'application « stricte » de la disposition interdisant l'embarquement des véhicules utilitaires à bord des navires. Le transport de marchandises sur le toit des voitures n'est plus désormais permis.

Victimes collatérales

Les voyageurs ayant fait dernièrement la traversée Marseille-Alger avec la compagnie maritime française, Corsica Linea, en savent quelque chose. Ces derniers ont été en effet bloqués au niveau du port d'Alger des heures durant. Ils n'ont été autorisés à sortir qu'après la saisie de leurs marchandises.

Il s'agit en fait d'une décision qui date de la fin de l'année dernière. Elle est appliquée depuis sur la ligne Oran-Alicante. La décision ciblait initialement les trabendistes et les commerçants qui étaient alors montrés du doigt pour les retards accusé à l'embarquement et au débarquement lors des traversées. Ils causaient en effet des encombrements énormes et la vérification de toutes leurs marchandises pouvait durer une éternité, explique-t-on.

La mesure qui a été d'ailleurs applaudie par les passagers, touche désormais la route Marseille-Alger au grand dam des passeurs de bagages.

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