Comment l'Algérie compte éradiquer le marché noir des devises

L'Algérie fait de la lutte contre le marché noir des devises son credo. Depuis son intronisation à la tête du pays, en 2019, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune met les bouchées doubles pour éradiquer ce phénomène. La création des bureaux de change officiels reste le principal moyen préconisé pour atteindre cet objectif. Les spécialistes plaident également pour la bancarisation des devises par les citoyens.

Le marché informel gangrène l'économie nationale depuis belle lurette en Algérie. Les différents gouvernements qui se sont succédé à la tête du pays en avaient conscience. Faute peut-être d'une réelle volonté politique, ils n'ont pas réussi à l'éradiquer. Bien au contraire, il ne cesse de prospérer.

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune et son staff veulent cependant réussir là ou leurs prédécesseurs ont échoué. Un plan a été ainsi tracé et mis en œuvre à cet effet. Pour le gouvernement algérien, l'ouverture des bureaux de change reste le principal moyen pour atteindre cet objectif.

Création des bureaux de change et bancarisation des devises

Un cadre juridique a été mis en place ainsi pour concrétiser ce projet vieux de plusieurs année, mais qui ne voit toujours pas le jour. La loi relative à la monnaie et au crédit relance en effet de plus belle ce projet qui se concrétise déjà sur le terrain. La Banque Extérieure d’Algérie (BEA) a ouvert en effet un bureau de change à l’aéroport de Djanet. Il a été inauguré la fin du mois de décembre dernier.

L'Etat a appelé également à faire de même au niveau des grand hôtels qui accueillent des personnalités étrangères, mais aussi des fortunés algériens. Ces derniers sont d'ailleurs invités à bancariser leurs devises dorénavant. Il s'agit là d'une autre disposition préconisé par les autorités algériennes pour tenter de couper l'herbe sous les pieds des cambistes et mettre fin du coup au marché informel en Algérie.

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