Le gouvernement table sur des prix raisonnables des voitures importées ou celles qui seront fabriquées localement. Pour éviter des éventuelles flambées qui pourraient survenir sur le marché de l'automobile en Algérie, l'exécutif a mis en place un plan de lutte.
Les prix des voitures ont atteint depuis plusieurs mois des pics vertigineux. Pour les spécialistes, cette situation est la conséquence de la suspension du montage et de l'importation des véhicules. Les deux activités, gelées il y a quelques années, vont être relancées en principe durant l'année en cours. Le dossier avance en effet dans le bon sens, indique-t-on.
Pour les experts, les prix connaîtront une baisse sensible après le lancement de la production et la reprise des l'importation des voitures neuves par les concessionnaires. Le gouvernement a été catégorique sur la question. le ministre de l'Industrie, Ahmed Zaghdarr, qui s'est exprimé sur le sujets à maintes reprises, a affirmé que le coût des véhicules seront raisonnables et à la portée de tous les citoyens algériens.
Tout pour éviter la flambée des prix
Le directeur des industries sidérurgiques, mécaniques, aéronautiques et navales au niveau du même ministère, qui a été interpellé la semaine dernière sur le dossier relatif au prix des voitures, a abondé dans le même sens. Mohamed Djebili qui s'est exprimé sur les colonnes du journal arabophone Ennahar a en effet affirmé que les véhicules fabriqués localement et ceux importés par les concessionnaires seront à portée.
Le même intervenant a par ailleurs décliné le plan du gouvernement pour atteindre cet objectif. Il a ainsi indiqué que les prix ne seront pas fixés par les fabricants encore moins par les concessionnaires. « Il est inconcevable que de grandes marges bénéficiaires se fassent aux dépens des citoyens », a t-il dit. Mohamed Djebili a souligné que les ministères du commerce ou de l’industrie auront à contrôler les prix pratiqués et ce afin afin d'éviter toute flambée.
