Viande de chat vendue à Alger : qu'en est-il réellement ?

De la viande de chat vendue dans les boucheries à Alger. L'information a vite fait le tour de la toile dimanche 15 janvier, suite à l'alerte donnée par le président de l'Assemblée populaire communale de Gué de Constantine.  Qu'en est-il réellement ? Le président de l'Association de protection et d’orientation des consommateurs (Apoce) apporte des précisions. 

Dans un avis à la population publié dimanche 15 janvier, le maire de la commune de Gué de Constantine à Alger a alerté sur la vente de la chair de chat dans des boucheries au niveau de sa municipalité. L'édile communal a même invité les consommateurs à la vigilance pour éviter toute mauvaise surprise. L'information a suscité une vive inquiétude et une panique sur les réseaux sociaux.

Il s'agit finalement d'une fausse alerte. C'est ce qu'a indiqué en effet, le président de l'Association de protection et d’orientation des consommateurs,, Mustapha Zebdi. « Le communiqué a été retiré de la page de l’APC de Gué de Constantine. Nous avons mené une petite enquête accélérée et il s’est avéré qu’il s’agit d’instructions formulées par les autorités compétentes au niveau national et pas uniquement à Gué de Constantine », a expliqué ce dernier dans des déclarations au site Tout sur l'Algérie.

Fausse alerte

Pour Mustpaha Zebdi, le maire de Gué de Constantine a mal interprété ces instructions. « Ça a été mal interprété. Les gens ont compris qu’il y a eu des cas de vente frauduleuse de viande de chat présentée comme de la viande de lapin au niveau de Gué de Constantine et ce n’est pas vrai. Il s’agit d’une simple campagne de sensibilisation contre la fraude de ce genre en réalité », a encore souligné le président de l'APOCE.

Par ailleurs, celui-ci a tenu à recadrer le P/APC de Gué de Constantine qui a appelé dans son communiqué les citoyens à bien vérifier si l'animal à acheter porte la tête et la queue bien collées au corps pour s'assure qu'il s'agit d'un lapin et pas un chat. Pour Mustapha Zebdi « Ce n’est pas au consommateur de contrôler. Il y a des organismes et des autorités dont c’est justement le travail ».

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