Fiat Algérie : il y'a du nouveau

Du nouveau dans le dossier du constructeur automobile italien, Fiat. C'est le directeur des industries sidérurgiques, mécaniques, aéronautiques et navales au ministère de l’Industrie, Mohamed Djebili qui l'a apporté, jeudi 12 janvier. Dans des déclarations au journal arabophone Ennahar, celui-ci a affirmé que le projet avance bien. 

Mohamed Djebili a rappelé que le groupe italien est le seul constructeur automobile qui a paraphé un contrat avec les autorités algériennes en vue de lancer la production de véhicule en Algérie. Le directeur des industries sidérurgiques, mécaniques, aéronautiques et navales au ministère de l’Industrie a souligné toutefois que 8 demandes d’autorisation de fabrication de véhicules ont été déposées au niveau du département ministériel.

Ces dossiers de demande d'agrément seront étudiés à partir de la semaine prochaine, a indiqué le même responsable. Évoquant donc le projet de l'installation de Fiat en Algérie, le directeur a affirmé que le projet avance bien. Il a ainsi souligné que les travaux de l'usine de fabrication de marque Fiat, prévue dans la wilaya d'Oran ont atteint actuellement les 75%.

Des premières voitures Fiat fabriquées en Algérie avant la fin 2023

Mohamed Djebili a fait savoir que l’opération d’importation d’équipements de fabrication a été déjà effectuée. Pour lui, le groupe italien sera dans les délai pour entamer la production avant la fin de l'année en cours, a t-il indiqué. Les responsables du groupe ont signifié lors de la signature de la convention, que les premiers véhicule de marque Fiat fabriqué en Algérie verront le jour avant le mois de décembre 2023, a tenu a souligner encore le même intervenant.

Dans un autre registre, le directeur des industries sidérurgiques, mécaniques, aéronautiques et navales au ministère de l’Industrie a affirmé, concernant les prix de voitures fabriqués localement et ceux importés par les concessionnaires, ne seront pas fixés par ces derniers. « Il est inconcevable que de grandes marges bénéficiaires se fassent aux dépens des citoyens », a t-il dit, rapporte Ennahar. Indiquant que les ministères du commerce ou de l’industrie auront à contrôler les prix pratiqués.

 

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