Voici la date de la reprise de l'importation des véhicules en Algérie

Les autorités algériennes ont enfin publié le tant attendu cahier des charges régissant l'importation des véhicules neufs par les concessionnaires. La reprise effective de l'activité n'interviendra pas dans les tous prochains jours. Elle risque d'être différée pour quelques mois. Le temps qu'il faut en fait pour les importateurs d'obtenir leurs agréments. 

C'est un grand ouf de soulagement que doivent certainement pousser les concessionnaires après la publication, jeudi 17 novembre, du cahier des charges relatif à l'importation des véhicules neufs. Les citoyens qui attendent la nouvelle depuis belle lurette n'ont pas tardé à exprimer leur joie. Les uns et les autres doivent cependant encore patienter avant de voir cette activité reprendre ses droits.

Pour pouvoir se lancer dans l'importation, le concessionnaire doit évidemment obtenir au préalable son agrément, et cela ne pourra intervenir qu'après avoir déposé sa demande. Une demande dont le dossier comprend en fait une multitude de documents.

Il doit à titre d'exemple conclure un « contrat ou un protocole d’accord de concession exclusive établi entre le constructeur concédant et le postulant à l’exercice de l’activité de concessionnaire de véhicules neufs, d’une durée minimale de cinq années », stipule le nouveau code régissant cette activité publié jeudi dernier dans le journal officiel.

Les prévisions des spécialistes

La procédure pour l'obtention de cet agrément pourrait durer encore quelques temps. Pour les spécialistes, l'activité ne reprendra d'une manière effective que vers le début de l'année prochaine. Les premiers agréments devront être attribués durant le premier trimestre de 2023, prévoit-on. Autrement dit, les premiers véhicules neufs importés arriveront en Algérie vers le mois de mars ou avril prochain, selon les prévisions de certains spécialistes très au fait du dossier.

C'est pratiquement les mêmes prévisions faites pour l'importation des voitures de moins de 3 ans qui a été également autorisée par le gouvernement. En somme, pour plus d'un, si la fin de 2022 a été celle des bonnes annonces, l'année prochaine sera celle de la concrétisation et du grand boom pour le secteur de l'automobile en Algérie.

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