Croissance du PIB : l’Algérie fait mieux que la France et le Maroc (FMI)

Le Fonds monétaire international (FMI) a publié ce samedi 22 octobre 2022, le classement des pays par taux de croissance économique. L’Algérie se classe dans le rang des économies les plus émergentes au monde (entre 3 et 6%), à l’image des économies de la Chine, la Turquie, le Canada et l’Australie.

C’est un très bon classement pour l’économie algérienne. Le FMI place l’Algérie dans la deuxième catégorie (indice vert) avec un taux de croissance de 4.7% pour l’année 2022. Il s’agit de la meilleure croissance des économies maghrébines et l’une des meilleures d’Afrique.

L’économie algérienne est loin de l’indice du Maroc avec 0.8%, celui de la Tunisie avec 2.2% et celui de la Libye avec 1.85%. La croissance économique de la Mauritanie vient juste derrière l’Algérie avec une estimation de 4%.

Le taux de croissance du PIB de l’Algérie est le plus rapide de la région de la Méditerranée occidentale devant l’Italie avec 3,2 %, la France 2,5 % et l’Espagne avec 4,3 %.

La croissance mondiale devrait ralentir

Le rapport du FMI prévient par contre, que l'activité économique mondiale connaîtra un ralentissement généralisé et plus prononcé que prévu, avec notamment une inflation plus élevée que celle observée depuis plusieurs décennies.

La croissance mondiale devrait ralentir de 6,0 % en 2021 à 3,2 % en 2022 et 2,7 % en 2023. Il s'agit du profil de croissance le plus faible depuis 2001, à l'exception de la crise financière mondiale et de la phase aiguë de la pandémie de COVID-19, souligne l’organisation mondiale.

L'inflation mondiale devrait passer de 4,7 % en 2021 à 8,8 % en 2022, mais baisser à 6,5 % en 2023 et à 4,1 % d'ici 2024. La politique monétaire devrait maintenir le cap pour rétablir la stabilité des prix, et la politique budgétaire devrait viser à atténuer les pressions du coût de la vie tout en maintenant une politique suffisamment restrictive alignée sur la politique monétaire.

« Les réformes structurelles peuvent contribuer davantage à la lutte contre l'inflation en améliorant la productivité et en allégeant les contraintes d'approvisionnement. Tandis que la coopération multilatérale est nécessaire pour accélérer la transition énergétique verte et prévenir la fragmentation », indique le FMI.

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