La compagnie aérienne algérienne, Air Algérie, s'apprête à lancer une nouvelle ligne avec la France. Elle compte en effet desservir l'aéroport de Djanet, au sud algérien à partir du mois de décembre prochain. La nouvelle a été annoncée samedi 1er octobre par Maurice Freund, professionnel dans le secteur touristique et fondateur du tour-opérateur français Point Afrique.
"Rencontre avec le PDG d' Air Algérie pour parler de vols directs France- Djanet à compter du 19 décembre 2022. Point Afrique porterait le risque commercial. La discussion fut très chaleureuse et nous pensons aboutir sous quelques jours", a écrit Maurice Freund sur sa page Facebook.
L'ouverture de cette ligne est très plausible et pourra entrer dans le cadre de la promotion du tourisme prônée désormais par le gouvernement algérien. A cet effet, le Premier ministre Aymene Benabderrahmane a d'ailleurs appelé jeudi 29 septembre dernier, Air Algérie, à améliorer ses services et à appliquer des prix compétitifs. Il l’a également exhorté à ouvrir d’autres lignes afin d’accompagner le secteur du tourisme dans son élan.
Paris - Djanet pour booster le tourisme
La ville de Djanet constitue, faut-il le signaler, une destination touristique qui attire grand monde durant l'hiver et surtout à l'occasion des fêtes de fin d'année. La région pourra enregistré des affluences encore plus nombreuses avec l'ouverture d'une ligne de transport aérien directe à partir de la France. C'est dire que la nouvelle annoncée par ce professionnel français pourra bien se concrétiser le mois de décembre prochain.
Il y a lieu de souligner également que la compagnie aérienne algérienne compte renforcer son programme de vol internationaux à partir de ce mois d'octobre. Son directeur a indiqué mercredi dernier devant la commission des Transport qui l'auditionnait, que son entreprise augmentera son rythme d'activité pour s'approcher graduellement de celui d'avant la crise sanitaire.
Le 15 septembre dernier, le journal français, La Tribune, a fait état des négociations qui étaient en cours entre « la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) côté français et la Direction de l’aviation civile et de la météorologie côté algérien », afin de revoir à la hausse le nombre de vols autorisés pour Air Algérie.
