L'église catholique d'Algérie contrainte de fermer la Caritas locale

L'église catholique d'Algérie a été contrainte de fermer définitivement la Caritas locale. En activité depuis 1962, cette confédération caritative mettra les clés sous le paillasson à partir du 1er octobre prochain, a annoncé mercredi 28 septembre l'église dans un communiqué. Une nouvelle qui a suscité un désappointement chez certains citoyens. 

La Caritas, telle qu'elle est présentée sur le net, est une confédération internationale d'organisations catholiques à but caritatif. Elle est présente dans plus de 200 pays. En Algérie, elle a existé depuis 1962, l'année de la proclamation de l'indépendance du pays. Durant ces 60 ans d'existence, elle a multiplié les opérations caritatives au profit des nécessiteux et les personnes aux besoins spécifiques. C'est tout cas ce qu'a soutenu le site religieux La Croix.

Ces derniers devront cependant faire sans elle à partir du 1er octobre prochain. La Caritas cessera en effet son activité «conformément à la demande des pouvoirs publics », a souligné l'église catholique d'Algérie qui a annoncé la nouvelle de la fermeture de l'organisation mercredi 18 septembre.

Dans un communiqué cosignée par Mgr Paul Desfarges, archevêque émérite d’Alger et président de l’association diocésaine d’Algérie, et par Mgr Jean-Paul Vesco, son successeur à Alger depuis moins d’un an ont indiqué que « l’Église catholique reste fidèle à sa mission caritative au service de la fraternité, en partenariat avec toutes les personnes de bonne volonté ». Les signataires du communiqué, cité par le même site, n'indiquent cependant pas les raison de la fermeture de la Caritas.

60 ans d'existence en Algérie

Selon toujours le même média, la nouvelle qui a accueillie avec désappointement par quelques citoyens qui n'ont d'ailleurs hésité à exprimer leur déception sur les réseaux sociaux.

« Très regrettable, commente une utilisatrice du réseau Facebook. La Caritas a toujours œuvré pour la science et le bien-être des démunis et des personnes dans le besoin. Espérons que cette décision sera révisée », a indiqué l'un d'eux cité par le site.

« J’ai eu l’occasion de suivre la formation d’éducatrice (à Caritas, NDLR), j’ai rencontré des personnes formidables qui avaient comme devise de faire du bien et contribuer à l’amélioration des choses en Algérie », souligne un autre.

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