Après la victoire sur la plus petite marge de l’Algérie face à la Guinée, Djamel Belmadi a évoqué son avenir avec les Verts. Le sélectionneur national n’a pas laissé planer le doute. Il devrait, sauf grosse surprise, prolonger son contrat.
Interrogé vendredi à Oran, par les journalistes, à la fin du match amical remporté par l’Algérie sur le score de (1-0) contre la Guinée, Djamel Belmadi s’est projeté vers l’avenir avec les Fennecs.
« Avant que je ne paraphe mon nouveau contrat, j’ai d’abord un contrat moral avec mon pays », a déclaré l’entraîneur algérien. Et d’ajouter : « Il y a un contrat à signer, c’est une certitude ». Quant à ses ambitions personnelles, Belmadi s’est montré très clair : gagner de nouveaux trophées à l’avenir.
Le sélectionneur national a été également interrogé sur ses plans pour le Mondial 2026. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’a pas encore digéré le scénario cruel du match barrage à la Coupe du monde 2022 perdu contre le Cameroun. « La plaie de l’élimination du Mondial au Qatar est encore vive. C’est pour ca que je ne peux pas parler de Mondial 2026 », a-t-il confié.
Belmadi et la presse : le bras de fer
Arrivé en août 2018 sur le banc de l’Algérie, en remplacement de Rabah Madjer, Belmadi a décroché la Coupe d’Afrique des nations 2019 en Egypte. À son actif, il a aussi une série d’invincibilité de 35 matchs avec les Verts.
Lors de la précédente CAN-2021 (reportée à 2022), l'Algérie a été éliminée dès le premier tour de la compétition, dans un groupe relativement abordable. Depuis, Belmadi s’est mis à dos une partie des journalistes locaux. Ses conférences de presse sont devenues de plus en plus animées.
Le sélectionneur algérien, disons-le, manque de tact dans ses réponses. D’ailleurs, une polémique est née dimanche dernier. Belmadi n’a pas aimé être interrogé sur le salaire qu’il perçoit. Sa réaction a profondément divisé l’opinion publique algérienne. Des intervenants sur les réseaux sociaux soutiennent que la question du journaliste était inutile et d’autres affirment qu’il doit répondre à toutes les questions sans s’emporter.
Quoi qu’il en soit, Belmadi a certes effectué du bon travail depuis quatre ans, mais ses coups de sang risquent de le mettre dans la ligne de mire d’une partie de la presse algérienne, qui ne va désormais plus le ménager, lui qui était naguère presque intouchable.