Renault et Peugeot, l'autre enjeu de la visite de Macron en Algérie

Le président français Emmanuel Macaron se déplacera le 25 août en Algérie. La visite sera notamment marquée par la visite de l'usine d’assemblage de voitures de Renault implantée à Oran. Cette escale, à l’est de du pays, aura pour objectif de relancer les activités du constructeur français.

L’industrie de production et de montage des véhicules en Algérie traverse une crise sans précédent, qui dure encore. Cette conjoncture a porté un coup dur à Renault qui traverse de grandes difficultés financières, notamment en raison des entraves de quotas étatiques de pièces importées et de la chute libre de ses ventes.

L'impact de l'effondrement du géant de l’automobile française se ressentirait sur les investissements directs français en Algérie. C’est dans cette optique que se déplacera Emmanuel Macron à Oran. Il tentera certainement d’apporter des solutions en échangeant avec les cadres de l'usine Renault.

Ainsi, cette visite aura pour objectif de remettre Renault sur rail, mais aussi de relancer le projet de l’usine PCPA (Peugeot Citroen Production Algérie). Ce chantier qui a été lancé en 2019, sur un terrain situé dans la zone industrielle de Tafraoui, à Oran, est complètement achevé et n’attend que son lancement.

« L’usine projette une production de 76 000 véhicules alors que l’Algérie consomme un minimum de 350 000 véhicules par an. Nous voulons aussi augmenter le taux d’intégration, à 30-35 % », avait souligné le président Tebboune dans une interview accordée, en 2021, au magazine d’actualité français Le Point.

La concurrence arrive

Par ailleurs, la visite à venir d'Emmanuel Macron a aussi d’autres enjeux. Les Français s’inquiéterait du fait que l’Algérie œuvre pour la mise en place de partenariats multiples avec des constructeurs automobiles internationaux. D’ailleurs, l’arrivée des Italiens dans ce domaine interviendra prochainement.

Un accord a été conclu entre les gouvernements des deux pays et le partenariat va bientôt se concrétiser. « Nous n’avons pas rencontré de problème, de litige ou de malentendu avec l’Italie. Nous entrons aujourd’hui dans la production commune. On va produire ensemble. Ils sont disposés à produire avec nous dans la mécanique, les véhicules et les navires », a indiqué le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, lors de entrevue périodique avec la paresse nationale, dimanche 31 juillet.

Retour en haut