Un dénouement favorable pour de nombreux étudiants algériens ayant fui l'Ukraine

Le sort des étudiants algériens ayant fui l’Ukraine après l’invasion russe était resté en suspens. De nombreux pays membres de l’Union européenne refusaient de leur attribuer des titres de séjour. Beaucoup d’entre eux se sont retrouvés dans des situations irrégulières et précaires, alors que ceux qui sont rentrés en Algérie étaient obligés de refaire leurs démarches et décrocher une inscription dans une université ou une école pour espérer repartir en Europe. 

La majorité des étudiants algériens, qui ont quitté l’Ukraine, n’ont pas pu en effet s’inscrire dans les universités européennes pour poursuivre leurs études. Les autorités leur reprochaient de ne pas produire le document de séjour qu’elles possédaient dans ce pays. Mais, depuis le mois de juillet dernier, il y a eu un revirement de situation notamment en France.

« Il a été décidé le 17 juin qu’aucune Obligation de quitter le territoire (OQTF) ne serait appliquée ni aucune nouvelle OQTF décidée, jusqu’à la rentrée universitaire. Un nouvel examen approfondi de leur situation va être fait, qui portera sur leur projet étudiant et leurs ressources », avait affirmé le préfet français Joseph Zimet.

Le député de l’émigration Abdelouahab Yagoubi a évoqué leur cas

Des nombreux étudiants algériens ont connu un dénouement favorable selon le député Abdelouahab Yagoubi. « Depuis le mois de février, je suis de près la situation délicate que vivent nos étudiants en Ukraine qui ont été rapatriés en Algérie et qui n’ont pas pu poursuivre leur cursus à cause de différentes considérations », a-t-il écrit, vendredi 19 août, sur sa page Facebook

‏Et de poursuivre : « Je suis resté personnellement en contact avec certains d’entre eux que nous avons reçu à la Commission des affaires étrangères de la coopération et de l’émigration de l’APN. J’ai pu les accompagner pour effectuer les démarches d’inscription dans la plate-forme mise à disposition par l’Union européenne pour leur prise en charge dans le cadre de la résolution du régime de protection temporaire ».

« Beaucoup d’entre eux ont reçu une admission au séjour d’une année dans différents pays européen », a-t-il fait savoir.

 

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