Les aéroports algériens, à l’instar des aéroports du monde entier, sont connus pour être des lieux de vols de bagages. Les voyageurs dénoncent fréquemment ce fléau inquiétant qui dure depuis des années. Les bagagistes sont souvent cités sur le banc des accusés, d’après plusieurs enquêtes menées par des médias internationaux.
C’est ce qu’a tenté d’expliquer un Algérien qui a longtemps travaillé à l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle. En Algérie, les voyageurs victimes de vols de bagages n’hésitent pas à accuser la compagnie aérienne Air Algérie, alors que la réalité serait tout autre. En effet, les bagagistes des aéroports algériens, qui activeraient en bande organisée pour perpétrer leur forfait, ne sont pas recrutés par Air Algérie.
« A un moment donné faut arrêter de dénigrer notre compagnie nationale », a écrit un Algérien au courant des rouages de ces combines. « C’est les bagagistes qui volent, pas Air Algérie », a-t-il protesté sur les réseaux sociaux.
Ce ressortissant algérien explique qu’il a travaillé « avec pratiquement toutes les compagnies » qui desservent l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle. Il affirme que, mis à part les prix des billets, « Air Algérie est parmi les compagnies qui facilitent le plus la vie a ses passagers ».
A titre d’exemple, selon les chiffres d’une enquête menée par un média français, 600 vols de bagages sont dénombrés chaque année à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle. Cela fait quand même près de deux bagages volés tous les jours. Les contrôles et les moyens de surveillance déclinés aux aéroports, pour dissuader les « bagagistes » de passer à l’action, ne sont pas très efficaces.
Par ailleurs, cet homme, visiblement très remonté, a également tancé les voyageurs algériens. « Personne ne veut travailler avec les passagers algériens », a-t-il soutenu avant d’ajouter que ses collègues sont « dégoûtés » dès qu’ils aperçoivent les « passagers d’Air Algérie ».
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