Aid al-Adha 2022 en Algérie : le ministre parle de la baisse des prix des moutons

Les prix des moutons devraient se stabiliser dans les prochains jours. C'est ce qu'a indiqué le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni. Répondant aux questions de la presse, en marge d'une séance plénière de l'APN (Assemblée populaire nationale), jeudi 23 juin, le ministre a affirmé que des mesures seront prises à l'encontre des points de vente anarchiques du bétail installés à l'occasion de Aid al-Adha.

L'Algérie, à l'instar des autres pays musulmans, s'apprête à célébrer l'Aïd el-Kebir qui devrait intervenir le 9 juillet prochain. Comme le veut la tradition, les pères de familles se ruent sur les marchés à bestiaux pour acheter un mouton qui sera sacrifié à l'occasion.

Comme à chaque année également les prix du mouton flambent pour la circonstance. Dans certaines régions, les prix pratiqués dépassent tout entendement. Le mouton le moins cher coûte entre 40 000 et 50 000 dinars algériens. Du coup, des dizaines de ménages se voient dans l'obligation de faire l'impasse sur ce sacrifice, à moins que ces prix ne connaissent une certaine baisse durant les prochains jours qui nous séparent du la fête religieuse.

Les points de vente anarchiques pointés du doigt

Évoquant le sujet, jeudi dernier, le ministre de l'Agriculture n'a pas écarté cette éventualité. Pour ce faire, le ministre a affirmé qu'il est impératif de « trouver une solution radicale aux points de vente anarchiques gérés par des personnes sans expérience ».

Mohamed Abdelhafid Henni a estimé que les « prix du bétail étaient abordables dans les régions d'élevage par rapport aux grandes villes où le bétail se vend dans des points de vente, ce qui explique la flambée des prix ».

Et d'ajouter: « Nous avons coordonné avec le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations et les autorités locales des wilayas pour l'organisation de marché de la Rahma où toutes les conditions adéquates sont assurées ».

 

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