Le ministre de l'Industrie, Ahmed Zaghdar, a confirmé que le retard dans le processus d'importation de voitures neuves est dû aux réserves émises par le Comité technique concernant les dossiers de demande d'agrément déposés par les concessionnaires.
Les précisions du ministre sont venues en réponse écrite au député de la Société pour le mouvement de la paix, Lakhdari Al Eid, qui l’a interpellé sur les raisons du retard dans l'importation de nouvelles voitures.
Le ministre a révélé qu'aucune autorisation n'a encore été accordée en raison des nombreuses réserves émises par le Comité Technique après son étude. Les réserves ont été notifiées aux investisseurs afin de les aplanir et de fournir les pièces complémentaires requises afin de compléter leurs dossiers.
La réponse du premier responsable du secteur de l’industrie précise également qu'« à ce jour, cette commission a tenu 51 réunions, au cours desquelles elle a étudié 54 dossiers, sur 72 dossiers déposés par des concessionnaires ». Les dossiers concernent l’importation des véhicules touristiques et utilitaires, de camions, de tracteurs, d'autobus, de camionnettes, d'engins et de motos.
9 dossiers ont fait l'objet de réserves
Le ministre précise que « 09 de ces dossiers ont fait l'objet de réserves. Ils ont été notifiés aux concessionnaires pour lever ces réserves, et leur étude sera reportée jusqu'à ce que les compléments d'information demandés aux concessionnaires soient fournis. Tandis que les dossiers restants ont été frappés d’un avis défavorable. »
Selon le ministre de l'Industrie, ces réserves portaient sur "les installations nécessaires à l'exercice de l’activité d’importation", telles que les espaces d'exposition et de garage. Le premier responsable du secteur a révélé que les crédits seront accordés dès qu'un avis favorable sera émis par le comité technique, qui travaille à un rythme proportionné à l'importance des dossiers déposés.
Annoncé pour le mois de janvier 2022, le nouveau cahier des charges relatif à l’importation des véhicules neufs en Algérie n’a toujours pas vu le jour au grand dam des concessionnaires. Ces derniers ont d’ailleurs revenus à la charge en saisissant le médiateur de la République sur ce retard.
