Marché automobile en Algérie : Comment importer une voiture immatriculée 2022 ?

Le marché de l’automobile traverse une longue période de stagnation en attendant l’entrée en vigueur de la nouvelle loi sur l’importation des véhicules. Les concessionnaires attendent toujours les autorisations d’importation pour acheminer des voitures neuves en Algérie. Néanmoins, il est possible de recourir à certaines procédures pour acheter une voiture à l’étranger et la faire entrer en Algérie. L’expert en économie, Saad Sellami dévoile ces procédures.

En effet, la suspension de l’activité d’importation des véhicules a plongé le marché dans situation d’anarchie et de flambée des prix. L’incertitude plane d’autant qu’aucune date de la reprise de l’importation n’est encore annoncée par le gouvernement. Pourtant, des voitures neuves immatriculées 2022 sont actuellement en circulation en Algérie. Comment ont-elles été importées ?un expert en économie apporte des précisions.

Selon Saad Sellami, il est possible d’importer des voitures immatriculées 2022. La procédure la plus utilisée actuellement, est le moyen des  licences des moudjahidines qui permettent à une personne d’acheter une nouvelle voiture étrangère et de la faire entrer sur le territoire algérien. [the_ad id="7305"] Cette procédure permet à l’acheteur d’importer une voiture individuellement ou à plusieurs via les concessionnaires particuliers. En procédant ainsi, ils pourront bénéficier de l’abattement des taxes de douane à certaines conditions.

Par un organisme ou citoyen importateur

Par ailleurs, il est également possible d’importer une voiture au nom d’un organisme ou d’un citoyen importateur en payant toutes les taxes. Celles-ci varient de 100 à 300 millions de centimes de DA.

Il faut dire que le dossier relatif au retour de l’importation des voitures neuves en Algérie fait couler beaucoup d’encre. Annoncée imminente à maintes fois, la reprise de cette activité tant attendue par les citoyens ne voit toujours pas le jour. [the_ad id="7305"] Elle semble même remise aux calendes grecques et au rythme où vont les choses, ce dossier risque de croupir encore longtemps dans les terroirs de l’administration.

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