La pandémie de covid-19 a eu un impact très fort sur la trésorerie d’Air Algérie. La compagnie aérienne nationale est aujourd’hui dans une situation financière critique : ses pertes s’élevaient à plus de 40 milliards de dinars en 2020, selon les chiffres officiels.
Air Algérie devra adopter de nouvelles mesures urgentes pour relancer ses activités. La situation de la compagnie nationale a été évoquée lors d’une réunion entre le ministre des Transports Aissa Bekai et le DG par intérim d’Air Algérie, Amine Mesraoua.
La compagnie algérienne a besoin d’un nouveau souffle pour faire face à la « baisse mondiale du trafic » et ne pas compromettre ses « perspectives de développement et d’avenir », a indiqué un communiqué du ministère des Transports publié ce samedi. Selon la même source, les dirigeants d’Air Algérie ont sollicité une aide financière de l’Etat pour faire face au diverses charges qui maintiennent la compagnie nationale en état opérationnel.
Ouvrir le transport aérien à l’investissement national privé
Ainsi, Air Algérie traverse une zone de fortes turbulences sur le plan économique. La direction doit concéder plus d’efforts pour supporter le choc causé par la pandémie. Pour la sortir du gouffre, les pouvoirs publics privilégient également l’option de l’ouverture du capital de l’entreprise. La loi relative à l’ouverture du capital de certaines entreprises publiques à l’investissement privé, existe en Algérie. Il permet une ouverture à raison de 66% pour les entreprises publiques et de 34% pour celles relevant du secteur privé.
L’ouverture du transport aérien à l’investissement national privé est, par ailleurs, l’une des options privilégiée par le gouvernement. Air Algérie serait bientôt concurrencée au niveau national avec le lancement de compagnies privées. Le gouvernement algérien encourageait tout opérateur privé qui serait en mesure d’investir dans le domaine de l’aviation civile et du transport maritime.
