L’influenceur algérien Rifka, de son vrai nom Farouk Boudjemline, aurait été condamné, ce jeudi, par le tribunal d’El Harrach, à deux ans de prison ferme pour « escroquerie, contrefaçon, faux et usage de faux », rapportent plusieurs sources médiatiques.
L’affaire concernerait les voyages de l’influenceur aux Émirats arabes unis alors que les frontières algériennes étaient fermées. Dans une publication publiée ce jeudi sur sa page Facebook, Moncef Ait-Kaci, journaliste et ancien correspondant de France 24, a indiqué qu’une agence de voyage dénommé « Samarkand » est également impliquée dans l’affaire de Rifka. « Un mandat d’arrêt a été émis à l’encontre du concerné et un groupe d’accusés dans cette affaire, concluent les médias », ajoute le journaliste.
Les faits remontent à janvier 2021. Le jeune influenceur algérien, connu par le grand public sous le nom de Rifka, avait effectué quelques voyages entre Dubaï et l’Algérie, alors que les frontières étaient fermées. L’histoire a suscité une vive polémique sur les réseaux sociaux en Algérie. Rifka avait réagi à la polémique sur les motifs de sa visite qui étaient, selon lui, purement professionnels. Il avait révélé qu’il participait à un programme télévisé qui sera diffusé sur MBC.
L'avocat de Rifka dément l'information
La chaîne Echorouk News, qui a également relayé l'information en fin d'après midi, a contacté l’avocat et conseiller juridique de l’influenceur Rifka. Me Smaïl Chamma a démenti les informations qui circulent faisant état de la condamnation de son client. « Cette nouvelle est fausse et sans fondement. Elle est malveillante, d'autant que cela nuit à la réputation de mon client », a affirmé Me Smaïl Chamma.
« Rifka est actuellement en Algérie. Il n'est pas en prison. il est concentré sur son travail. Il n'y a ni condamnation ni de mandat d’arrêt lancé contre lui (…) S’il avait reçu une convocation de la justice, mon client se serait présenté volontairement devant un juge », a-t-il ajouté.
